Essai Infiniti G37S : Sur la route (3/4)
Il est maintenant temps de prendre la route avec cette G37S. Le démarrage se fait via un bouton (tous les modèles de la gamme bénéficient d’un démarrage sans clé). Le V6 s’ébroue dans un bruit feutré.
Il est maintenant temps de prendre la route avec cette G37S. Le démarrage se fait via un bouton (tous les modèles de la gamme bénéficient d’un démarrage sans clé). Le V6 s’ébroue dans un bruit feutré.
Un son qui se poursuit si on adopte une conduite coulée. La souplesse de ce moteur fait merveille. Tant mieux, cela évite d’avoir à changer de rapport trop souvent, quelques à-coups se faisant ressentir lors des changements de rapports, avec la boîte manuelle de notre modèle d’essai. Un levier de vitesse qui se fait remarquer par ses importantes remontées de vibrations (on le voit même bouger si on passe sur une ornière), assez peu en rapport avec le standing d’Infiniti.
Lorsque le rythme s’accélère, le V6 devient rageur, avec une très jolie sonorité métallique. A chaque accélération, les 320ch répondent présent, permettant des relances vigoureuses et voluptueuses, un régal ! On applaudit l’insonorisation, au juste dosage qui permet de profiter des vocalises de la mécanique, tout en offrant un silence appréciable à vitesse constante. Le seul reproche qu’on puisse faire à la G37 en conduite sportive, vient encore et toujours de sa commande de boîte, qui mériterait plus de précision.
Le châssis offre lui un compromis exemplaire. En effet, malgré le châssis sport en série sur la version S, le confort s’avère d’un excellent niveau, notamment au niveau du filtrage. Cela ne grève pas l’efficacité, la tenue de route étant excellente et le comportement dynamique, avec peu de roulis et un excellent suivi de trajectoire, même dans les enchaînements serrés. La stabilité en courbe de rayon constant est plus que rassurante, alors que les virages serrés sont enroulés avec vivacité et assurance, en partie grâce aux quatre roues directrices. Quant au freinage, il n'appelle aucune critique.
Sur autoroute, la G37 joue les routières avec un certain brio. Le régulateur de vitesse avec radar de distance offre un confort appréciable. Toutefois, notre voyage de retour effectué dans des conditions climatiques assez mauvaises (neige) a montré que ledit radar pouvait être perturbé par les flocons ou la forme de la voiture que vous suivez (il détecte de très loin les Hyundai Getz mais a beaucoup plus de mal avec les Citroën XM). Un peu d’attention ne faisant jamais de mal, évitez de lire votre journal en conduisant pour éviter toute mauvaise surprise. On regrette sur voie rapide les bruits aérodynamiques (suscités par les rétroviseurs et les poignées de portes) un peu trop présents, et ce dès 100km/h.
La G37S est donc un plaisir à mener, en particulier grâce à un ensemble châssis et moteur des plus réussis. Evidemment, une telle mécanique réclame sa dose de carburant, avec en moyenne 13l/100km lors de notre essai, avec de nombreux parcours en ville. Un budget à prévoir en rapport avec l’agrément offert par cette berline sportive.
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