Modélisme : Lotus à turbine Tameo, le châssis (partie 1)
La première étape du montage du kit de Lotus à turbine Tameo est le châssis. Un ensemble formé dune bonne trentaine de pièces, en grande majorité photodécoupées, à plier et assembler.
La première étape du montage du kit de Lotus à turbine Tameo est le châssis. Un ensemble formé dune bonne trentaine de pièces, en grande majorité photodécoupées, à plier et assembler.
La première étape du montage du kit de Lotus à turbine Tameo est le châssis. Un ensemble formé dune bonne trentaine de pièces, en grande majorité photodécoupées, à plier et assembler.
Sur les indications de la notice (par ailleurs assez bien réalisée), Tameo se contente daffecter une couleur à chaque pièce, ainsi que lendroit où elle se place. Dans le cas du châssis, mieux vaut tout assembler ou presque avant de peindre. Ceci pour deux raisons : déjà, manipuler des pièces peintes, surtout lorsquelles sont photodécoupées donc fines, présente toujours un certain risque pour laspect de ladite peinture. Ensuite, la colle cyanoacrylate (type super glue) laisse des traces blanches au séchage qui seront donc recouvertes par la peinture. En plus, toutes les pièces ou presque sont à peindre dans la même couleur. Il ny a donc pas de scrupule à avoir.
Tout commence par lextraction des pièces de leur planche. On attaque par la « semelle » du châssis, en cassant les points dattache à laide dun cutter. On enlèvera par la suite ce qui en reste sur la pièce, délicatement à laide dune paire de ciseaux. Il faut ensuite plier les pièces selon les indications de la notice. Ceci nest pas toujours évident au premier coup dil, les pièces étant représentées en perspective cavalière sur les schémas ce qui perturbe quelquefois la perception de langle. Heureusement, le kit est bien conçu et toute une armée de rainures permettent de guider les pièces entre elles au cours de lassemblage, ainsi que de corriger les angles de pliage. Attention, sur la semelle du châssis à ne pas oublier de replier les nombreuses petites pattes sur la face arrière.
Très vite, lensemble prend sa forme de baignoire, notamment grâce aux très belles pièces latérales en fore de dièdre. Problème : leur pliage laisse apparaître un jour au niveau du raccord. Solution : Tameo a prévu une petite ligne de rivets pour le masquer. Un kit bien pensé jusquau moindre détail, donc. Une fois cette première partie du châssis mise en forme (ensemble baignoire + face arrière + brancards avant), il est temps de faire un petit essai dassemblage à blanc avant peinture. A ma grande surprise, les deux côtés de carrosserie semboîtent parfaitement et sans difficulté dans leurs logements. Extrêmement rare sur un kit si complexe. Tout au plus note-t-on une légère imprécision dans lalignement supérieur. Facile à corriger en tordant un peu la pièce en métal blanc (corrigé à droite sur la photo, laissé tel que à gauche).
Reste à former les deux autres parties du châssis avant peinture. Tout dabord, la partie avant, à laquelle il ne faut pas adjoindre les pédales, celles-ci devant rester en métal brut. On fera de même pour le tablier, qui reçoit larticulation de colonne de direction. On obtient ainsi ces trois ensembles en métal brut. Photo qui permet dailleurs de se rendre compte de lensemble des traces blanches laissées par la colle au séchage.
Pour la peinture, étant donné la finesse des pièces, il faut éviter les épaisseurs inutiles. On se contente donc dune couche dapprêt blanc en bombe Tamiya, suivi dune couche de gris clair mat Tamiya AS2, toujours en bombe. Mieux vaut sacrifier légèrement lhomogénéité de la teinte (de toute manière, les voitures de compétition de cette époque nétaient pas finies comme des Rolls) que noyer les détails sous trop de peinture !
On ajoute ensuite les pédales à la partie avant (attention, ces pièces sont petites et fragiles). Attention, la notice vous induit en erreurs ! En effet, il convient de placer lessieu avant et le différentiel avant avant de monter le tablier, cette opération savérant impossible par la suite, contrairement à ce quindique la notice. Pour la peinture de ce différentiel, on fera comme pour presque tous les éléments mécaniques : un jus noir dilué, passé sur la pièce brute. Une fois celui-ci sec, on polit la pièce à laide dun coton-tige. Il ne reste plus quà placer larceau et le support de coupe-circuit pour obtenir un châssis complet et ayant fière allure. On pourrait sarrêter là mais Quelques artifices de peinture permettent dobtenir un meilleur réalisme. On effectue ainsi un brossage à sec avec un peu de blanc mat, ce qui fera ressortir les arêtes, donnant du volume à la pièce. Quant aux photos, si elles laissent apparaître une cellule habitable propre, ce nest pas le cas de la salle des machines. Quelques traces dhuile seraient donc bienvenues. Pour cela, voici ma recette : mélanger de manière homogène du jaune translucide, avec une pointe de marron foncé. Ajoutez à cela un peu de noir mat, mal mélangé de manière à laisser apparaître des filets dans la couleur. Il ne reste plus quà en badigeonner le fond de tout ce qui se situe à larrière de larceau pour obtenir un effet réaliste.
Prochaine étape du montage : la transmission et lappareillage électrique.
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