GM/Saab : Bob Lutz enfonce (plutôt maladroitement) le clou
"Saab est un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre de nous offrir". Bob Lutz, le vice-président de General Motors, martèle le discours désormais officiel du constructeur américain. La filiale suédoise n'entre plus dans les plans de GM à l'heure de sa restructuration profonde exigée par les décideurs politiques et financiers sur le territoire américain. Quant au fait d'avoir tenu à conserver le navire Saab malgré la tempête, Bob Lutz verse dans l'émotionnel : "Nous aimons les modèles Saab ce qui expliquait notre indulgence". Nous aimions donc...
Zapping Le Blogauto Essai de la Volkswagen ID3 (2023)
"Saab est un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre de nous offrir". Bob Lutz, le vice-président de General Motors, martèle le discours désormais officiel du constructeur américain. La filiale suédoise n'entre plus dans les plans de GM à l'heure de sa restructuration profonde exigée par les décideurs politiques et financiers sur le territoire américain. Quant au fait d'avoir tenu à conserver le navire Saab malgré la tempête, Bob Lutz verse dans l'émotionnel : "Nous aimons les modèles Saab ce qui expliquait notre indulgence". Nous aimions donc...
Dans un entretien accordé au média britannique Autocar, Bob Lutz, sans s'épancher non plus en moult détails, est revenu sur la décision définitive de vendre Saab. Primo l'aspect pécuniaire. Depuis l'acquisition de la marque (50 % en 1990 puis totale une décennie plus tard), Saab aura coûté plus de 800 millions de dollars par an (environ 600 millions d'euros) au constructeur américain. Oui, mais sans rapporter le moindre billet vert dans la case bénéfice dixit Bob Lutz.
Secundo, la diète drastique imposée par les acteurs politiques et financiers US pour le déblocage de l'enveloppe de soutien. Il fallait donc prendre les mesures qui s'imposaient pour éliminer les vilains petits canards du groupe.
Quant à l'avenir de Saab (et ses repreneurs potentiels), Bob Lutz a tout bonnement éludé le sujet. Nulle remise en question sur l'orientation donnée durant ces années à Saab. Pas de mea culpa (au nom de General Motors évidemment) sur des erreurs stratégiques de positionnement et d'abandon progressif de la filiale. Sans prendre en considération ces points, Bob Lutz se tire une balle dans le pied (ainsi que dans ceux des cadres GM) sans bien sûr remettre en cause des erreurs de management. Paradoxal. Surprenant ?
"Saab est un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre de nous offrir". Bob Lutz, le vice-président de General Motors, martèle le discours désormais officiel du constructeur américain. La filiale suédoise n'entre plus dans les plans de GM à l'heure de sa restructuration profonde exigée par les décideurs politiques et financiers sur le territoire américain. Quant au fait d'avoir tenu à conserver le navire Saab malgré la tempête, Bob Lutz verse dans l'émotionnel : "Nous aimons les modèles Saab ce qui expliquait notre indulgence". Nous aimions donc...