Etats Généraux de l'Auto : l'Etat s'engage sur 5 à 6 milliards d'euros
Le Ministère des Finances accueille les États Généraux de l'automobile qui regroupent tous les acteurs majeurs de la filière (constructeurs, équipementiers, sous-traitants, experts dans le domaine, représentants des organisations syndicales) sans compter, évidemment, plus hauts représentants de l'État français dont le premier ministre François Fillon. Objectif ? Soutenir un pan de l'économie française, un salarié sur dix en emploi direct ou indirect, frappé par une crise sinistrant au fil des jours ce secteur sur la très mauvaise pente. Un millier de participants échangent, débattent, explorent des pistes pouvant sortir le secteur automobile hexagonal de l'ornière. François Fillon avance pour sa part un plan de soutien à hauteur de cinq à six milliards d'euros avant que le chef de l'Etat ne précise ultérieurement les modalités de versement des sommes. Évidemment, du côté de l'État on martèle les conditions et contreparties à ces aides...
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Le Ministère des Finances accueille les États Généraux de l'automobile qui regroupent tous les acteurs majeurs de la filière (constructeurs, équipementiers, sous-traitants, experts dans le domaine, représentants des organisations syndicales) sans compter, évidemment, plus hauts représentants de l'État français dont le premier ministre François Fillon. Objectif ? Soutenir un pan de l'économie française, un salarié sur dix en emploi direct ou indirect, frappé par une crise sinistrant au fil des jours ce secteur sur la très mauvaise pente. Un millier de participants échangent, débattent, explorent des pistes pouvant sortir le secteur automobile hexagonal de l'ornière. François Fillon avance pour sa part un plan de soutien à hauteur de cinq à six milliards d'euros avant que le chef de l'Etat ne précise ultérieurement les modalités de versement des sommes. Évidemment, du côté de l'État on martèle les conditions et contreparties à ces aides...
Donnant - donnant ? Gagnant - Gagnant ? Les formules largement usitées il y plus d'un an maintenant reviennent sur le devant de la scène alors que le secteur automobile français s'enfonce dans une crise historique. Confirmation même chez certains spécialistes qui craignent deux exercices, 2009 et 2010, encore plus impitoyables pour cette branche de l'économie. François Fillon a indiqué que l'État allait s'engager aux côtés des constructeurs à hauteur de cinq à six milliards d'euros (logiquement, besoins immédiats de trésorerie à court terme) en plus des premières aides déjà versées.
Au chef de l'État ensuite de préciser les modalités concrètes de ce prêt. Mais avant que Nicolas Sarkozy ne s'exprime, ce qu'il devrait faire début février, le premier ministre a tenu à clarifier un point sensible. "Il n'y aura pas d'effort sans engagement des constructeurs. Il est hors de question que l'État vienne en aide à un constructeur si celui-ci décide de fermement purement un ou plusieurs sites de production en France", a répété François Fillon martelant "l'urgence de la situation". Allusion directe à la commission européenne afin que cette dernière se prononce favorablement, et immédiatement, pour l'adoption de ce plan.
Le Président de la République interviendra début février pour clarifier les autres pistes devant assurer la sauvegarde de l'industrie automobile en France. Existe-t-il un levier que le gouvernement pourra actionner pour "contrer" les disparités de coût de production entre les sites français et leurs homologues de l'Europe de l'Est ou de la Turquie (par exemple : le made in France représente un surcoût de 1 000 à 1 400 euros) ? Le doute plane.
Autre point. Si le consommateur ou automobile français n'a pas suffisamment d'argent et se voit refuser l'accès au crédit pour acheter une automobile. Enfin n'avait-on pas entendu que les caisses de l'État sonnaient creux ? Bref. Affaire de taille à suivre à mettre en parallèle avec le secteur bancaire...
Le Ministère des Finances accueille les États Généraux de l'automobile qui regroupent tous les acteurs majeurs de la filière (constructeurs, équipementiers, sous-traitants, experts dans le domaine, représentants des organisations syndicales) sans compter, évidemment, plus hauts représentants de l'État français dont le premier ministre François Fillon. Objectif ? Soutenir un pan de l'économie française, un salarié sur dix en emploi direct ou indirect, frappé par une crise sinistrant au fil des jours ce secteur sur la très mauvaise pente. Un millier de participants échangent, débattent, explorent des pistes pouvant sortir le secteur automobile hexagonal de l'ornière. François Fillon avance pour sa part un plan de soutien à hauteur de cinq à six milliards d'euros avant que le chef de l'Etat ne précise ultérieurement les modalités de versement des sommes. Évidemment, du côté de l'État on martèle les conditions et contreparties à ces aides...