Alors que l'éventualité d'une nationalisation de Saab (et Volvo) par le gouvernement suédois a été balayée d'un revers de main et que General Motors ne trouve toujours pas de repreneur potentiel pour sa filiale nordique, une nouvelle possibilité avancée par le constructeur américain entre dans la danse. Et si GM "donnait" son autonomie à Saab afin de pouvoir mieux se vendre ultérieurement ?
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Alors que l'éventualité d'une nationalisation de Saab (et Volvo) par le gouvernement suédois a été balayée d'un revers de main et que General Motors ne trouve toujours pas de repreneur potentiel pour sa filiale nordique, une nouvelle possibilité avancée par le constructeur américain entre dans la danse. Et si GM "donnait" son autonomie à Saab afin de pouvoir mieux se vendre ultérieurement ?
Le temps presse en effet pour General Motors qui doit se représenter devant les décideurs politiques et financiers américains à la mi-février et dévoiler leur ultime plan d'économies alors synonyme de déblocage d'une nouvelle enveloppe de soutien financier. Le fabricant de Trolhattan pourrait alors disposer d'une indépendance offerte par son propriétaire américain.
En clair ce dernier doterait Saab d'une ligne budgétaire indépendante et des pouvoirs de décision s'écartant alors de fait du giron de GM Europe. Saab serait alors plus à même de négocier directement avec un repreneur (acheteurs qui ne se bousculent pas devant le pas de la porte).
Jouant une partition solo, maîtrisant sa stratégie et ses investissements, Saab se retrouverait plus en position de force pour s'assurer la bienveillance d'un investisseur. Dans ce cas Saab retrouverait intégralement les terres suédoises s'occupant de tous les postes comme R&D, production, fabrication ou design. Ceci signifierait également le rapatriement d'Opel à Saab l'avenir de la prochaine 9-5.
Reste évidemment une inconnue de taille à appréhender chez Saab : la somme budgétaire prête à être mise sur la table par GM. Une donnée qui devrait sans surprise être officialisée avant le 17 février prochain.
Les membres influents de Saab ainsi que le président du syndicat suédois IF Metall verraient d'un bon il une décision allant dans ce sens pouvant alors se traduire par un regain d'intérêt chez d'éventuels investisseurs. A suivre.
Alors que l'éventualité d'une nationalisation de Saab (et Volvo) par le gouvernement suédois a été balayée d'un revers de main et que General Motors ne trouve toujours pas de repreneur potentiel pour sa filiale nordique, une nouvelle possibilité avancée par le constructeur américain entre dans la danse. Et si GM "donnait" son autonomie à Saab afin de pouvoir mieux se vendre ultérieurement ?