Les ventes mondiales de BMW ont reculé de plus de 4% l'an passé. Encore une fois la crise économique mondiale et son impact majeur sur le secteur automobile sont mis en cause.

Si certes le constructeur allemand demeure en haut du podium du haut-de-gamme, sa contre-performance est plus importante que celle de ses principaux concurrents.

La bagatelle de 1,44 million de véhicules ont été tout de même écoulés pour l'ensemble des marques du groupe (BMW, Mini, Rolls-Royce), représentant néanmoins une baisse de 4,3% sur un an.

Mais encore une fois il faut être extrêmement vigilant sur les chiffres, lesquels ont la fâcheuse tendance de dire ce qu'on a envie de leur faire dire ...

Un examen plus affrondi des statistiques nous apprend ainsi que les ventes se sont littéralement effondréses au mois de décembre, regressant ainsi de 26,4% à 112.423 unités.

Compte-tenu de son implantation majeure aux Etats-Unis, son premier marché devant l'Allemagne, BMW a plus souffert que ses concurrents ces derniers mois. Ses ventes y ont chuté de près de 10% sur un an, à 303.200 unités environ.

Revers de la médaille d'un constructeur qui se vantait encore il y a quelques mois d'être la 1ère marque européenne outre-Atlantique. Et ce, d'autant plus, que même si nul n'est supposé être prophète en son pays, les ventes de BMW sont en revanche restées stables en Allemagne (-0,1%, à plus de 284.300 unités).

Une touche positive cependant : les Mini Cooper ont atteint un nouveau record de ventes (+4% à plus de 232.000 unités).

Ce qui ne devrait tout de même pas compenser la mévente des grosses berlines BMW, en chute de 5,8% à 1,2 million de véhicules.

Le secteur de l'ultra-luxe semble être le grand gagnant : Rolls-Royce a progressé de 20% en terme de ventes avec 1.212 voitures écoulées.

Résolument optimiste devant la tempête, BMW affiche un flegme quasi-britannique, annonçant vouloir dorénavant miser à fond sur l'écologie.

La méthode miracle ? Des modèles plus sobres, vendus sous le label "efficient dynamics".

"Nous sommes déjà là où nos concurrents veulent arriver", affirme même M. Robertson.

Même pas peur ... !

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