Nicolas Sarkozy : ses pistes de relance du secteur automobile
A l'occasion de son discours prononcé ce midi à Douai détaillant les diverses mesures pour relancer l'économie française, aux alentours de 26 milliards d'euros, le chef de l'Etat a précisé ses intentions pour soutenir le secteur automobile. La prime à la casse confirmée n'est qu'une partie du programme.
Zapping Le Blogauto Au volant avec Chat GPT
A l'occasion de son discours prononcé ce midi à Douai détaillant les diverses mesures pour relancer l'économie française, aux alentours de 26 milliards d'euros, le chef de l'Etat a précisé ses intentions pour soutenir le secteur automobile. La prime à la casse confirmée n'est qu'une partie du programme.
"L'Etat est prêt à tout faire pour sauver l'insdustrie automobile", déclarait le président de la République à l'occasion de son discours. Primo la prime à la casse. Celle-ci est revalorisée de 300 à 1000 euros pour des véhicules de plus de dix ans, et non plus quinze, dans l'achat d'un véhicule émettant jusqu'à 160 g/km de CO2 contre 130 g/km de CO2 auparavant (dommage pour le Grenelle de l'environnement).
Le coût de la mesure est estimé entre 210 millions et 230 millions d'euros. Le montant total de la prime en cas de mise au rebut d'un véhicule pourra donc atteindre 2 000 euros en cumulant les 1 000 euros déjà garantis dans l'achat d'un modèle émettant moins de 100 g/km de CO2.
Reste un point épineux. En prenant l'exemple d'un salarié X ou Y travaillant pour un constructeur hexagonal X ou Y et victime de chômage technique, donc amputé d'une partie de ses revenus. Pourra-t-il investir dans l'achat d'un véhicule (produit où au fait ?) malgré ce soutien financier revalorisé ? Sans pouvoir d'achat...
Le deuxième volet concerne directement les constructeurs qui pourront bénéficier d'un prêt à 8 %, à hauteur totale de un milliard d'euros, dans une politique d'investissements en faveur de nouveaux modèles (l'ocassion par exemple pour PSA de relancer les 308 et C4 hybrides...). Les constructeurs (Renault et PSA Peugeot Citroën) et l'Etat, à hauteur de 100 milions d'euros chacun, vont aussi mettre sur pied un fonds destiné à aider les "sous-traitants de la filière automobile stratégiques pour les grands clients et rentables à moyen terme". Une définition plus précise d'un équipementier stratégique ?
Enfin, des aides fiscales pour les entreprises embauchant et investissant seront débloquées. L'ensemble de ces mesures va-t-elle dans le bon sens ? Que peut-on en attendre à court et moyen terme ? A chacun son avis sur les questions après les annonces du président de la République.
A l'occasion de son discours prononcé ce midi à Douai détaillant les diverses mesures pour relancer l'économie française, aux alentours de 26 milliards d'euros, le chef de l'Etat a précisé ses intentions pour soutenir le secteur automobile. La prime à la casse confirmée n'est qu'une partie du programme.