Les constructeurs US en bataille avec les hautes autorités politiques américaines dans le déblocage d'une enveloppe de 34 milliards de dollars relancent un projet abandonné il y a peu faute de financements suffisants. En clair et concis ? General Motors et Chrysler par le biais de leurs dirigeants respectifs se déclarent de nouveau prêts à envisager une fusion. Une concession de taille pour convaincre l'Etat américain alors même que le dialogue avait été gelé.
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"Je suis tout à fait disposé à étudier cette possibilité très sérieusement." Rick Wagoner, directeur général de General Motors, s'est exprimé devant la commission bancaire du Sénat hier en remettant sur la table la fusion un temps évoquée avec le constructeur Chrysler.
Même sentiment d'urgence et décision s'inscrivant dans un sens similaire dans les propos de Robert Nardelli, patron de Chrysler, pour qui "même si cette option était assurée de lui coûter son poste", serait prêt à la prendre en réelle considération "afin de sauver Chrysler et ses salariés".
Quel effectif cumulé restait-il alors du rapprochement entre les deux groupes ? Certains experts américains évoquent des dizaines de milliers de suppressions d'emplois.
Les deux dirigeants des constructeurs US passeront demain devant la commission des services financiers de la Chambre des Représentants. Ils espèrent évidemment une aute tonalité de propos que ceux tenus par certains membres de la commission bancaire du Sénat.
"Je ne fais pas confiance aux responsables de ces groupes", déclarait ainsi Charles Schumer, sénateur démocrate de l'état de New-York, tout en reconnaissant qu'il ne fallait pas "laisser tomber ce secteur industriel". Des paroles visiblement partagées par un grand nombre de ses collègues tous bords confondus.
Les prochaines heures devraient sans conteste amener des informations et rebondissement supplémentaires. Quant aux positions de Robert Nardelli et Rick Wagoner, elles pourraient passer du fauteuil de big boss au siège éjectable.
Les constructeurs US en bataille avec les hautes autorités politiques américaines dans le déblocage d'une enveloppe de 34 milliards de dollars relancent un projet abandonné il y a peu faute de financements suffisants. En clair et concis ? General Motors et Chrysler par le biais de leurs dirigeants respectifs se déclarent de nouveau prêts à envisager une fusion. Une concession de taille pour convaincre l'Etat américain alors même que le dialogue avait été gelé.