Essai Ferrari Daytona : 40 ans ! (1/4)
40 ans ! Cette année, la Ferrari 365 GTB/4 fête son quarantième anniversaire et non, elle ne va pas s'acheter une Porsche...
40 ans ! Cette année, la Ferrari 365 GTB/4 fête son quarantième anniversaire et non, elle ne va pas s'acheter une Porsche...
1 - Présentation, design
Reprenons l'histoire la où on l'a laissée. La Dino 246 est finalement garée et un immense sourire orne mon visage. Il est temps d'échanger une petite clé métallique toute simple contre une autre petite clé métallique toute simple. Sauf que celle-ci ouvre la porte d'une Ferrari 365 GTB/4, plus connue sous le nom mythique de Daytona.
Mais commençons par revenir 40 ans en arrière. Enzo Ferrari est toujours bien vivant et dirige d'une main ferme la marque qui porte son nom. Récent rival, Ferrucio Lamborghini s'est adjoint une équipe de choc pour sa jeune marque, dont l'ingénieur Giotto Bizzarini (à qui l'on doit, entre autre, la Ferrari 250 GTO). Un beau jour de 1965, une révolution se produit chez Bertone. Du haut de ses 27 ans, Marcello Gandini s'offre une inspiration de génie. Il signe en effet ce jour là la Lamborghini Miura, toute première GT de route à moteur central arrière. Et probablement l'une des plus belles voitures de l'histoire de l'automobile. Si le châssis avait déjà fait son apparition au salon de Turin 1965, la première Miura carrossée est dévoilée à Genève en 1966.
Bien entendu, la nouvelle parvient aux oreilles du Commendatore qui refuse cependant de céder aux sirènes de cette nouvelle architecture. Les voitures de course peuvent avoir le moteur derrière le conducteur mais pour la route, la tradition est stricte : une GT est propulsée par un V12 situé sous le capot avant. La phrase est célèbre : "le cheval ne pousse pas la charrue, il la tire"... Un jugement qu'il révisera avec l'arrivée, quelques années plus tard, de la 365 BB.
C'est encore une fois Pininfarina qui s'est occupé du design de la 365 GTB/4, et le coup de crayon de Leonardo Fioravanti donne naissance à la forme particulière de la Daytona. Reprenant l'idée stylistique générale de la 275 GTB qu'elle remplace, la 365 s'éloigne cependant de celle-ci par ses lignes plus tendues et plus acérées. Moins sensuelle et plus agressive que la Dino, la Daytona souffre un petit peu de la comparaison lors de la séance photo. Mais au fur et à mesure qu'on la détaille, elle sait révéler ses attraits. Et si, selon moi, la 365 se classe en dessous de la 246, elle fini tout de même par s'imposer comme une magnifique machine, élancée, épurée, statutaire et sportive. Clairement (et tout particulièrement dans cette magnifique robe jaune), la Daytona en "impose" au milieu de la circulation ou sur un parking. Enfin, si elle parait grosse de prime abord, elle est en réalité de taille raisonnable face aux automobiles modernes. Avec 4,42 mètres de long, 1,76 de large et 1,24 de hauteur, elle reste plus petite que la "petite" F430... Allez, comme d'habitude, continuons notre tour du propriétaire en nous installant à bord.
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