Crise : l'administration Bush débloque finalement 13,4 milliards de dollars
15 ? 8 ? Non finalement 13,4 milliards de dollars. L'administration du président George Bush vient de décider la levée de ces fonds, prélevés dans l'enveloppe du Plan Paulson destiné à soutenir le secteur financier, afin d'accompagner et aider Chrysler et General Motors. Ce premier prêt à taux financier devrait être suivi en février prochain d'un nouveau geste à hauteur de quatre milliards de dollars. En échange des billets verts, le Trésor, en charge du suivi du dossier, demande des contreparties aussi bien immédiates qu'à moyen terme.
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15 ? 8 ? Non finalement 13,4 milliards de dollars. L'administration du président George Bush vient de décider la levée de ces fonds, prélevés dans l'enveloppe du Plan Paulson destiné à soutenir le secteur financier, afin d'accompagner et aider Chrysler et General Motors. Ce premier prêt à taux financier devrait être suivi en février prochain d'un nouveau geste à hauteur de quatre milliards de dollars. En échange des billets verts, le Trésor, en charge du suivi du dossier, demande des contreparties aussi bien immédiates qu'à moyen terme.
"Les deux compagnies doivent utiliser ces fonds pour devenir viables financièrement", explique l'exécutif américain. En décrypté ? Chrysler et General Motors seront concrètement assimilés à viables financièrement, avant le 31 mars prochain, s'ils peuvent afficher une valeur nette d'actifs positive en incluant leurs coûts présents et futurs (si nos lecteurs experts ès monde de la finance peuvent préciser en langage plus compréhensible ?!).
Les deux constructeurs doivent également s'engager sur divers plans comme la limitation des primes aux dirigeants ou l'annulation d'avantages divers, l'interdiction de versement de dividendes tant qu'ils seront débiteurs de l'Etat, l'élimination de la disposition permettant aux salariés victimes de chômage technique de percevoir leur salaire ou, dernier exemple, l'alignement des rémunérations sur celles pratiquées par les constructeurs étrangers sur le sol US. Bref une réduction drastique des coûts et sommes dépensées à tous les échelons...
Soit diverses dispositions dont certaines déjà exposées par les deux groupes dans leur Business Plan respectif (celui de Chrysler accessible ici et celui de GM là). Une commission spéciale du Trésor suivra le déroulé des opérations et veillera à la scrupuleuse application des obligations faites aux constructeurs.
La Maison Blanche souligne malgré tout que des "négociations pourront avoir lieu si les objectifs ne sont pas atteints à la date prévue et que le constructeur peut à plus long terme assurer sa viabilité".
La répartition effective de ces 13,4 milliards de dollars entre GM et Chrysler n'a pas été indiquée. Aussi bien chez l'un que l'autre, on doit souffler. Une respiration passagère ou pas, les prochains mois le diront.
15 ? 8 ? Non finalement 13,4 milliards de dollars. L'administration du président George Bush vient de décider la levée de ces fonds, prélevés dans l'enveloppe du Plan Paulson destiné à soutenir le secteur financier, afin d'accompagner et aider Chrysler et General Motors. Ce premier prêt à taux financier devrait être suivi en février prochain d'un nouveau geste à hauteur de quatre milliards de dollars. En échange des billets verts, le Trésor, en charge du suivi du dossier, demande des contreparties aussi bien immédiates qu'à moyen terme.