Crise des Big Three : George Bush penserait à recourir au Plan Paulson
Après le rejet par le Sénat de soutenir le plan de relance et ses quinze milliards destinés aux trois constructeurs américains, la Maison Blanche étudierait désormais la possibilité de recourir à une partie des fonds du Plan Paulson (700 milliards de dollars soit un peu plus de 500 milliards d'euros) ouvert d'urgence initialement pour accompagner le secteur bancaire et Wall Street. Débloquer cette somme par ce biais constitue de manière très pragmatique l'une des dernières marges de manuvre du gouvernement US alors que Chrysler et General Motors n'ont jamais été aussi proches d'une faillite.
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Après le rejet par le Sénat de soutenir le plan de relance et ses quinze milliards destinés aux trois constructeurs américains, la Maison Blanche étudierait désormais la possibilité de recourir à une partie des fonds du Plan Paulson (700 milliards de dollars soit un peu plus de 500 milliards d'euros) ouvert d'urgence initialement pour accompagner le secteur bancaire et Wall Street. Débloquer cette somme par ce biais constitue de manière très pragmatique l'une des dernières marges de manuvre du gouvernement US alors que Chrysler et General Motors n'ont jamais été aussi proches d'une faillite.
Conditionnel de rigueur, l'information n'ayant pas été confirmée par les plus hautes autorités du gouvernement des USA mais un bruit insistant. Suite au rejet du vote du plan par le Sénat (53 voix contre 35 soit loin des 60 voix suffisantes pour son adoption), les leviers du gouvernement américain pour tenter de sauver (l'inévitable ?) Chrysler et General Motors passeraient donc par l'utilisation de quinze milliards de dollars, ou quatorze selon les différentes sources, sur les 700 du Plan Paulson. Dana Perino, la porte-parole de la Maison Blanche, aurait confirmé que le président des USA et son équipe envisageaient cette option sans pour autant se donner un délai butoir avant d'officialiser, ou pas, une décision allant dans ce sens.
Reste que le temps presse dangereusement, General Motors et Chrysler ayant confirmé que sans soutiens financiers conséquents et immédiats, ils risquaient de se retrouver dans une situation de non-retour (GM a du reste depuis fait appel à des conseillers spécialisés dans les faillites). "L'état actuel de l'économie est d'une telle faiblesse qu'elle ne pourrait pas résister à une faillite de l'industrie automobiles et sa propagation au reste des secteurs", aurait ainsi confié Dana Perino précisant qu'il serait "irresponsable" d'affaiblir davantage l'économie "en laissant mourir les constructeurs".
De son côté le département du Trésor américain s'est déclaré prêt à intervenir immédiatement. A cours de liquidités financières, l'avenir de GM et Chrysler s'avère plus que jamais suspendu au soutien de l'état alors que Ford continue à assurer qu'il ne manquera pas de liquidités et ce au moins jusqu'en 2009.
L'épée de Damoclès au-dessus des trois têtes représente plus de 2 millions d'emplois directs et indirects.
Après le rejet par le Sénat de soutenir le plan de relance et ses quinze milliards destinés aux trois constructeurs américains, la Maison Blanche étudierait désormais la possibilité de recourir à une partie des fonds du Plan Paulson (700 milliards de dollars soit un peu plus de 500 milliards d'euros) ouvert d'urgence initialement pour accompagner le secteur bancaire et Wall Street. Débloquer cette somme par ce biais constitue de manière très pragmatique l'une des dernières marges de manuvre du gouvernement US alors que Chrysler et General Motors n'ont jamais été aussi proches d'une faillite.