Aide aux Big Three : le Sénat refuse de voter le plan de soutien financier
Les membres du Sénat américain n'ont pas été capables de trouver un accord cette nuit pour voter le plan de relance du secteur automobile. Malgré une journée marquée par de longues et tendues tractations entre les pro et anti déblocage de l'enveloppe financière, le vote final a été rejeté, la majorité des deux tiers sur les cent sénateurs n'ayant pas été atteinte. Les appels de George Bush et Barack Obama martelant l'impératif de suivre ce plan n'ont pas suffi. Le plan de sauvetage en urgence coule entraînant dans son sillon General Motors et Chrysler dont l'avenir à très court terme n'a jamais été aussi proche d'une faillite.
Zapping Le Blogauto Essai de la Honda CRV, PHev 2024
Les membres du Sénat américain n'ont pas été capables de trouver un accord cette nuit pour voter le plan de relance du secteur automobile. Malgré une journée marquée par de longues et tendues tractations entre les pro et anti déblocage de l'enveloppe financière, le vote final a été rejeté, la majorité des deux tiers sur les cent sénateurs n'ayant pas été atteinte. Les appels de George Bush et Barack Obama martelant l'impératif de suivre ce plan n'ont pas suffi. Le plan de sauvetage en urgence coule entraînant dans son sillon General Motors et Chrysler dont l'avenir à très court terme n'a jamais été aussi proche d'une faillite.
"C'est terminé." Harry Reid, chef de la majorité démocrate au Sénat, analyse à chaud le vote de soutien financier aux Big Three conclu par un rejet pur et simple. "Des millions d'Américains, salariés de l'automobile, vendeurs, concessionnaires et tous ceux gravitant autour de ce milieu vont être frappés."
Les démocrates pourtant majoritaires au Sénat n'ont pas réussi à fédérer tous leurs membres à l'heure du vote. Les élus républicains majoritairement hostiles au plan ont alors pu compter de "précieuses" voix supplémentaires. "Personne ne veut voir les constructeurs faire faillite. Mais nous ne pouvons rien faire pour les sauver de la situation dans laquelle ils se sont mis", a ainsi justifié à l'heure du vite Mitch McConnel, chef des républicains. Certes mais les conséquences catastrophiques de voir GM et Chrysler "mettre la clef sous la porte" ?
Pour le opposants, le vote de ce plan n'aurait en effet que fait reculer l'échéance. Comprenez la faillite. Conséquence ? General Motors et Chrysler semblent se rapprocher du dépôt de bilan, ce dernier ayant même depuis plusieurs semaines fait appel à un cabinet américain spécialisé dans ce domaine.
Pour sa part Ford assure n'avoir pas de tracas de trésorerie rappelant qu'il pourra tenir au moins jusqu'à la fin de l'année 2009. Ultime possibilité avant une hypothétique relance du plan ? La Maison Blanche et son secrétaire d'Etat au Trésor Henry Paulson étudieraient désormais une solution de recours aux fonds publics. Plus de deux millions d'emplois directs et indirects sont dans la balance. Detroit tremble...
Les membres du Sénat américain n'ont pas été capables de trouver un accord cette nuit pour voter le plan de relance du secteur automobile. Malgré une journée marquée par de longues et tendues tractations entre les pro et anti déblocage de l'enveloppe financière, le vote final a été rejeté, la majorité des deux tiers sur les cent sénateurs n'ayant pas été atteinte. Les appels de George Bush et Barack Obama martelant l'impératif de suivre ce plan n'ont pas suffi. Le plan de sauvetage en urgence coule entraînant dans son sillon General Motors et Chrysler dont l'avenir à très court terme n'a jamais été aussi proche d'une faillite.