Les représentants démocrates au Congrès américain ont dévoilé les grandes lignes du plan de 25 milliards destiné à sauver l'industrie automobile américaine, et qui sera mis au vote dès que possible. De l'aide oui, mais sous conditions...
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Les représentants démocrates au Congrès américain ont dévoilé les grandes lignes du plan de 25 milliards destiné à sauver l'industrie automobile américaine, et qui sera mis au vote dès que possible. De l'aide oui, mais sous conditions...
En effet, le principal point d'achoppement de cette aide est de s'assurer que les milliards ne seront pas engloutis en pure perte, et les constructeurs doivent donc donner des garanties quant au changement de leur mode de fonctionnement. Le plan prévoit de consacrer 25 milliards à l'industrie automobile, issus de l'ensemble de 700 milliards d'aide décidés il y a quelques semaines pour la crise financière (plan Paulson), avec un déblocage d'une partie des fonds avant la fin de l'année, et le reste après le mois de mars, après soumission par les constructeur d'un plan destiné à améliorer leur viabilité à long terme d'ici au 31 mars. En l'absence de plan, le constructeur devra immédiatement rembourser les aides déjà obtenues. Le plan devra en particulier comprendre un volet sur le respect strict des normes de consommations, avec le chiffre annoncé d'une consommation moyenne de 50 mpg (4.7 l/100 km) d'ici à 2020...
En échange de cette aide, le gouvernement entend également disposer de certaines garanties financières, comme une participation à hauteur de 20% de la valeur du prêt. L'état deviendrait aisément l'actionnaire majoritaire de chacun des constructeurs vu les cours de la bourse. Simple exemple, si GM emprunte 5 milliards, l'état doit récupérer 1 milliard en actions via augmentation de capital ce qui représentera au cours d'aujourd'hui 33% du capital... Et si aucun siège au conseil d'administration, l'état entend bien contrôler toute les décisions stratégiques et dépenses importantes, avec accord nécessaire de la commission de contrôle pour toute dépense supérieure à 25 millions. Bien entendu, salaires et primes des cadres dirigeants seront étroitement contrôlés, avec suppression de tout "golden parachute" et plafonnement des primes à 200.000$ (on s'en contenterait aisément...).
Du côté du remboursement, l'état aura priorité sur toutes les autres dettes des constructeurs. D'une durée de 7 ans, les prêts sont à taux évolutif, 5% les 5 premières années, et 9% les 2 suivantes. Sept années durant lesquelles les constructeurs ne verseront aucun dividende à leurs actionnaires.
Ce plan vient su supplément des 25 milliards votés en septembre et consacrés au développement de véhicules plus économes en carburant, et doit encore passer la difficile étape du vote à la Chambre des représentants et au Sénat...
Les représentants démocrates au Congrès américain ont dévoilé les grandes lignes du plan de 25 milliards destiné à sauver l'industrie automobile américaine, et qui sera mis au vote dès que possible. De l'aide oui, mais sous conditions...