On avait laissé la Lexus LF-A, supercar de Lexus en gestation depuis une éternité et demie, sur sa prestation écourtée aux 24 heures du Nürburgring d'où elle avait été retirée discrètement à cause de problèmes résultant d'une infortunée sortie de route lors du shakedown d'avant-course. Depuis, plus rien, si ce n'était des rumeurs déprimantes laissant entendre que Toyota en resterait là et laisserait la LF-A disparaitre gentiment des radars pour ne plus jamais être revue. Son apparition très publique ce dimanche au Toyota Motorsports Festival est donc une relative surprise, et un signe que la saga de la Lexus ultime n'est pas terminée.
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On avait laissé la Lexus LF-A, supercar de Lexus en gestation depuis une éternité et demie, sur sa prestation écourtée aux 24 heures du Nürburgring d'où elle avait été retirée discrètement à cause de problèmes résultant d'une infortunée sortie de route lors du shakedown d'avant-course. Depuis, plus rien, si ce n'était des rumeurs déprimantes laissant entendre que Toyota en resterait là et laisserait la LF-A disparaitre gentiment des radars pour ne plus jamais être revue. Son apparition très publique ce dimanche au Toyota Motorsports Festival est donc une relative surprise, et un signe que la saga de la Lexus ultime n'est pas terminée.
C'est lors d'un segment du programme appelé "Nürburgring Demonstration Run" que le prototype de développement tout noir a soudain surgi d'un box fermé jusque-là et pris la piste, alors que deux autres Lexus beaucoup moins spectaculaires ayant également couru l'épreuve dans l'Eifel effectuaient quelques tours dans l'indifférence générale.
Et pour bien montrer qu'il ne s'agissait pas d'une démonstration banale, le pilote n'était autre que Akio Toyoda, héritier de la famille régnant sur Toyota, vice-président que beaucoup voient déjà succéder au président Watanabe à la tête du premier constructeur de la planète. Un homme important, grand amateur de sport auto, qui avec ce geste rend publique l'influence qu'il exerce pour que le projet LF-A ne soit pas mort-né. En plus de la poignée de tours du Fuji Speedway effectuée, la LF-A a été ensuite livrée longuement au regard du public qui se pressait dans la pitlane, encore un signe que le projet est bel et bien vivant.
Reste que le contexte économique actuel ne constitue pas les meilleurs conditions pour lancer un supercar que d'aucuns estiment entre 250.000 et 300.000 euros. Si jamais les financiers ont le dessus sur Akio Toyoda et son équipe, il ne restera aux spectateurs présents dimanche que quelques photos et le souvenir de la mélodie du V10 dans la longue ligne droite de Fuji. Ce serait bien dommage.
On avait laissé la Lexus LF-A, supercar de Lexus en gestation depuis une éternité et demie, sur sa prestation écourtée aux 24 heures du Nürburgring d'où elle avait été retirée discrètement à cause de problèmes résultant d'une infortunée sortie de route lors du shakedown d'avant-course. Depuis, plus rien, si ce n'était des rumeurs déprimantes laissant entendre que Toyota en resterait là et laisserait la LF-A disparaitre gentiment des radars pour ne plus jamais être revue. Son apparition très publique ce dimanche au Toyota Motorsports Festival est donc une relative surprise, et un signe que la saga de la Lexus ultime n'est pas terminée.
