Légende vivante dans l'univers de la Formule1, trois couronnes mondiales imposent le respect (1959, 1960 et 1966) et posent le bonhomme, Sir Jack Brabham coule une retraite heureuse en Australie du haut de ses 82 printemps. Enfin plutôt vivait, depuis qu'il a appris qu'une firme germanique comptait utiliser son patronyme dans une série de préparations basées sur BMW, et qu'importe si les Brabham ont des années durant été propulsées par des organes de la marque à l'hélice.

Pour résumer simplement, Jack Brabham, Black Jack, envisage sérieusement d'intenter une action en justice pour usurpation de nom (nos lecteurs fins juristes pourront détailler la chose) contrant la renaissance annoncée de Brabham Racing attendue lors du prochain salon de Essen.

L'octogénaire ne digère pas la pilule. "C'est une décpetion énorme. En 65 ans de sport automobile, personne n'avait jamais osé me faire celà. Ils utilisent mon nom sans m'avoir informé de la chose tout en s'en servant pour promouvoir et vendre leurs produits", a-t-il confié à une agence de presse australienne.

L'affaire devrait ainsi être prochainement portée devant les tribunaux compétents. Mais, appel du pied une nouvelle fois aux experts juristes, lors du dépôt d'un nom ou d'une marque ne doit-on pas vérifier la disponibilité de telle ou telle identité ? Sauf erreur une telle démarche s'avère incontournable. Alors ? Et tout ceci évidemment sans mettre sur la table toute question de moralité ou d'honnêteté intellectuelle...

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Source : Motor Authority et Australian Associated Press.