Essai Toyota iQ : Vie à bord (3/6)
A bord, lambiance design se poursuit, avec une planche de bord et des couleurs qui sortent de lordinaire. Quant à lespace pour les passagers, il se montre généreux pour un aussi petit modèle.
A bord, lambiance design se poursuit, avec une planche de bord et des couleurs qui sortent de lordinaire. Quant à lespace pour les passagers, il se montre généreux pour un aussi petit modèle.
Mais lespace est généreux pour les passagers seulement ! A louverture du coffre, impossible dy loger mon sac. Il est donc nécessaire de rabattre un siège. Tire sur la bobinette et la chevillette cherra Non, ce nest pas aussi simple, puisque lappuie-tête bloque la manuvre. On regrette donc que Toyota nait pas conçu un système comme sur la troisième rangée du Mitsubishi Outlander, qui permet de replier les appui-tête sur le dossier, puis le dossier sur lassise. Bref, une fois un dossier replié, liQ offre un espace de rangement acceptable et trois places.
A propos de rangement, cest une petite déception à lintérieur. Malgré des bacs de rangement grands et bien conçus dans les portes, cela manque de petits espaces pour y caser lunettes de soleil, portable et clés. Dautant que la boîte à gants est réduite à un porte-documents amovible. Les gilets jaunes empiètent donc sur lespace des bacs latéraux
Cela dit, une fois assis, on apprécie lespace qui est dévolu aux passagers avant. Les sièges sont suffisamment écartés pour offrir un espace aux épaules royal. Si le passager recule son siège au niveau de celui du conducteur, il peut prendre toutes ses aises pour étaler ses jambes. Sil savance un peu plus, un passager peut se placer à larrière, sans que celui-ci ne soit à létroit. Quant à la garde au toit, elle est également largement dimensionnée. Il semble donc que les ingénieurs architectes aient réussi un travail remarquable, traquant le moindre centimètre pour les occupants.
Une fois installé dans un siège très bien dessiné et très confortable malgré sa minceur, il est temps de détailler lintérieur. Et si le design et les couleurs séduisent, les détails déçoivent. Les plastiques sont durs et quelques fautes de goûts apparaissent. Les poignées de portes intérieurs, identiques à celles quon voit dans lAuris et la Yaris, sont mal intégrées sur un support aux lignes alambiquées. Enfin, à certains endroits, la jonction entre les couleurs prune, noir et gris nest pas des plus harmonieuses.
A lintérieur, le liQ est donc dune finition moyenne mais dun espace très bien conçu. Ses prestations dhabitabilité semblent largement supérieures à celle dune Smart ou même dune FIAT 500 en ce qui concerne la largeur. Par contre, il est vraiment regrettable que les matériaux ne soient pas plus soignés pour un modèle qui se situe en haut de gamme par son prix, sa philosophie et ses ambitions.
Lire également :
Essai Toyota iQ : philosophie (1/6)
Essai Toyota iQ : design et présentation (2/6)
Essai Toyota iQ : sur la route, version essence Multitronic (4/6)
Essai Toyota iQ : sur la route, version diesel (5/6)
A bord, lambiance design se poursuit, avec une planche de bord et des couleurs qui sortent de lordinaire. Quant à lespace pour les passagers, il se montre généreux pour un aussi petit modèle.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.