Lessai de ces deux versions sur plusieurs types de routes nous a donc permis davoir un bon éventail des qualités de cette petite iQ. Les deux moteurs offrent des prestations bien différentes, pour des usages distincts.
Ainsi, la version essence se limite à un usage urbain. Son manque de performances la cantonne à la ville, où elle offre un agrément remarquable, surtout en association avec la boîte Multitronic à variation continue. Celle-ci est une vraie réussite, au niveau du confort (pas de secousses) et de la réactivité.
Quant à la version diesel, ses performances plus quhonorables lui permettent denvisager les virées, voire les voyages, avec une sérénité à toute épreuve. Le confort quelle procure, ainsi que le sentiment de sécurité général sont de sérieux atouts en sa faveur. Il sagit dune vraie voiture polyvalente, simplement plus courte pour lui autoriser de se garer nimporte où. Toutefois, cette version diesel est encore plus chère (de 2200) que lessence, qui nest déjà pas donnée (tarif de base : 12 980). En plus, il nest pas possible avec ce diesel dopter pour lexcellente boîte automatique. Dommage pour la ville.
Il semble donc pour linstant que liQ idéale nexiste pas. Ou plutôt pas encore En effet, la version 1,33l Multitronic à venir au deuxième semestre 2009 semble pouvoir réunir les atouts des deux versions, à savoir les très bonnes prestations routières de la puissante version diesel et lagrément de conduite en ville de la version automatique. Reste à connaître son prix
Cest en effet là le gros défaut de cette iQ. Ses tarifs élevés la placent bien au-dessus de la FIAT 500, qui joue elle aussi (et peut-être même avec un peu plus de talent) sur la corde sensible. Et cette version 1,33l Multitronic pourrait fort être chère et atteindre les 17 000. Et à ce prix, on est le droit den attendre un peu plus au niveau de la finition intérieure (et ceux qui cherchent une voiture mode exclusive rallongeront peut-être la sauce de 1500, prix de la sellerie cuir de liQ, pour soffrir une 500 Abarth).
Alors Toyota va-t-il réussir son pari ? Possible, car sa citadine possède tout de même de nombreux atouts, à commencer par une polyvalence inédite dans ce segment. Elle se situe dans une gamme de petites voitures prémium encore faiblement occupée sur le marché, lui offrant de grandes possibilités. Etant plus discrète que la FIAT 500 ou lYpsilon, elle peut séduire une clientèle plus axée sur le raffinement. Et son architecture lui offre de grandes possibilités. Il ny a quà la comparer pendant quelques secondes à la Peugeot 1007 pour sen convaincre. Le volume intérieur nest pas beaucoup plus grand sur la 1007 mais celle-ci mesure 70cm de plus en longueur ! Quant à la différence de masse, elle est énorme et se ressent tout de suite sur les prestations routières à lavantage de la japonaise, le tout pour un tarif proche. Bref, liQ peut avoir un avenir plutôt radieux. Bientôt visible garée nimporte où dans toutes les grandes villes, comme la Smart ?
Lire également :
Essai Toyota iQ : philosophie (1/6)
Essai Toyota iQ : design et présentation (2/6)
Essai Toyota iQ : vie à bord (3/6)
Essai Toyota iQ : sur la route, version essence Multitronic (4/6)
Lessai de ces deux versions sur plusieurs types de routes nous a donc permis davoir un bon éventail des qualités de cette petite iQ. Les deux moteurs offrent des prestations bien différentes, pour des usages distincts.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.
