Essai Mazda 6 MZR CD 2,2l 185ch - Sur la route (2/3)
Nous avons pris le volant de la version 185ch de cette Mazda 6. Notre parcours sur les routes de lîle de Majorque nous a permis de goûter au châssis et aux performances de ce nouveau moteur.
Nous avons pris le volant de la version 185ch de cette Mazda 6. Notre parcours sur les routes de lîle de Majorque nous a permis de goûter au châssis et aux performances de ce nouveau moteur.
Tout dabord, nous avons démarré notre parcours sur une portion dautoroute. Ici, aucun problème pour sinsérer ou atteindre une vitesse de croisière plus quhonorable. Le moteur est souple, dune puissance agréable et il sait se faire oublier par son niveau sonore limité à vitesse stabilisée. Il permet denvisager de longs voyages en toute sérénité, de même que des accélérations franches à nimporte quelle allure (contrairement à ce Multipla qui a explosé son moteur en rentrant sur lautoroute juste devant nous).
Un trajet plus exigeant sur petites routes permet de découvrir le vrai visage de la Mazda 6. Lagilité de notre break était assez bluffante, certainement due au poids relativement contenu de lensemble. Sur route grasse, le châssis révèle sa vocation sous-vireuse, nuisant légèrement à lefficacité. Lanti patinage veille, agissant avec suffisamment de discrétion. Sur ces parcours où il est nécessaire de conduire sur le couple, le 2,2l se révèle toutefois un peu bruyant, en tout cas moins impressionnant que sur le parcours autoroutier. Son agrément est très bon, offrant une poussée du turbo vers 1800tr/min qui nest pas désagréable. Revers de la médaille, la conduite est un peu moins souple que sur certains moteurs où on ne remarque même pas quand le turbo souffle. Excellent pour le plaisir, donc, un peu moins si vous vous prenez pour un chauffeur de maître.
Poussé sur le très serré col de Soller, le 2,2l distille des performances très agréables, menant la Mazda 6 de virage en virage avec une bonne vivacité. Toutefois, son manque de couple sous 1500tr/min devient alors flagrant. Ceci impose de rentrer la première à chaque épingle, sous peine de compter les secondes à la réaccélération. Celle-ci se fait avec vivacité, au point que le train avant semble parfois un peu débordé, si on force un peu. Des mouvements parasites apparaissent alors dans le volant, alors que lanti patinage se déclenche, agissant avec une certaine finesse. Si toutefois vous réaccélérez comme un buf, finie la finesse. Le contrôle électronique coupe le couple, vous faisant ressentir un désagréable coup darrêt. En définitive, cela engage à soigner sa sortie de virage.
Voici notre essai en vidéo :
http://www.dailymotion.com/swf/video/x7igfp_mazda-6-22l-diesel_auto nolink
Lire également :
Essai Mazda 6 MZR CD 2,2l 185ch - Présentation (1/3)
Essai Mazda 6 MZR CD 2,2l 185ch - Conclusion (3/3)
Nous avons pris le volant de la version 185ch de cette Mazda 6. Notre parcours sur les routes de lîle de Majorque nous a permis de goûter au châssis et aux performances de ce nouveau moteur.
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