Crise : arrêt de production prolongé de deux semaines chez Renault Flins
La direction de l'usine de Renault Flins a annoncé à l'occasion d'un comité extraordinaire un nouvel arrêt de production entre le 20 novembre et le 3 décembre. Le site industriel déjà frappé, comme les autres, par une période de chômage technique enregistre alors un arrêt de production rallongé de deux semaines supplémentaires. Ces journées prises en capital temps ne se traduiront donc pas par une perte de salaire.
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La direction de l'usine de Renault Flins a annoncé à l'occasion d'un comité extraordinaire un nouvel arrêt de production entre le 20 novembre et le 3 décembre. Le site industriel déjà frappé, comme les autres, par une période de chômage technique enregistre alors un arrêt de production rallongé de deux semaines supplémentaires. Ces journées prises en capital temps ne se traduiront donc pas par une perte de salaire.
Selon une source syndicale, le site de Flins, dans l'obligation donc de subir deux semaines supplémentaires d'arrêt de la production, asssemble aujourd'hui une moyenne de 700 véhicules par jour pour seulement 150 commandes. "Tous les ans à cette époque, on enregistre une baisse de la demande. Mais là, c'est réellement exceptionnel", a déclaré Claude Turpin, élu FO du site industriel.
Les salariers qui venaient tout juste de reprendre le travail avant-hier ont donc noté cette mauvaise nouvelle pestant contre l'attitude des dirigeants. "La direction compte faire payer la crise aux travailleurs et à eux seuls. Ceci est pour nous profondément inadmissible", a poursuivi Claude Turpin.
Les salariés devront alors poser des congés et des RTT afain de s'adapter à la décision de la direction. Pour 2009 si la situation se poursuit, les compteurs temps négatifs devraient alors entraîner des pertes sèches de salaire.
La direction de l'usine de Renault Flins a annoncé à l'occasion d'un comité extraordinaire un nouvel arrêt de production entre le 20 novembre et le 3 décembre. Le site industriel déjà frappé, comme les autres, par une période de chômage technique enregistre alors un arrêt de production rallongé de deux semaines supplémentaires. Ces journées prises en capital temps ne se traduiront donc pas par une perte de salaire.