Harley Earl avait en tête de faire vendre à GM des roadsters. C'est avec acharnement qu'il proposa ce type de carrosserie pour toutes les marques du groupe. C'est avec Oldsmobile qu'il fut le plus obstiné
En effet, après une première F88 proposée en 1954, mais annulée sous la pression de Chevrolet qui y voyait une trop sérieuse rivale à sa Corvette, une seconde version fut créée en 1957. En l'absence de Motorama cette année, ce modèle ne connut pas la gloire de cette gigantesque exposition. Reprenant la base de la Corvette, seule de son genre a avoir passé le stade de la production, la F88 adopte également un carrosserie en fibre de verre.
Symbole de cet acharnement, lors de son départ en retraite en 1958, Harley Earl se vit remettre comme cadeau une Oldsmobile F88 Mark III. Un modèle unique, ici aussi réalisé sur la base décidément très flexible de la Corvette, mais avec une carrosserie réalisée en partie en acier et en fibre de verre. Très longue et très basse, elle reçoit un toit rétractable pivotant en aluminium. Une solution que lon retrouve aussi sur le dream-car Cadillac Cyclone, dévoilée au Motorama de 1959, lune des dernières réalisations de Earl. On retrouve aussi le principe de l'échappement disposé juste en avant des roues avant, repris de la même Cyclone. La mécanique se caractérise par sa boîte Hydramatic expérimentale, disposée à l'arrière, améliorant ainsi l'équilibre des masses du véhicule.
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Harley Earl avait en tête de faire vendre à GM des roadsters. C'est avec acharnement qu'il proposa ce type de carrosserie pour toutes les marques du groupe. C'est avec Oldsmobile qu'il fut le plus obstiné
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