Un vaste plan de départs à l'échelon européen, environ 3 000 personnes, a été transmis par la direction du constructeur français au comité central d'entreprise avant une réunion des parties le 9 septembre prochain. Pour Renault il est question d'assurer compétitivité et profitabilité face à "une dégradation de l'environnement économique".
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Un vaste plan de départs à l'échelon européen, environ 3 000 personnes, a été transmis par la direction du constructeur français au comité central d'entreprise avant une réunion des parties le 9 septembre prochain. Pour Renault il est question d'assurer compétitivité et profitabilité face à "une dégradation de l'environnement économique".
En cause ? Un paysage économique morose induisant de facto "une réduction des coûts de structure de l'ordre de 10%". Le groupe confirme aussi "le passage de deux équipes à une sur le site de Sandouville" (maintien de la baisse prévu cet été) d'où sort la dernière Laguna (dont les résultats commerciaux sont loin de répondre aux attentes des dirigeants du groupe) avec un millier de salariés invités à un départ volontaire. Autre site dans le viseur si la situation ne s'améliorait pas ? "Le site de Flins (Clio notamment) avec un traitement similaire à celui de Sandouville". Un gel des embauches au niveau européen est évidemment à prévoir.
Outre le groupe, des filiales de Renault pourraient également "faire l'objet de mesures prochaines dans le courant du mois de septembre". Pas de précisions concrètes sur ce dernier point. Après Peugeot, et nombre de constructeurs à l'échelle mondiale (GM, VW ou BMW entre autres), l'industrie automobile ne semble pas "franchement confiante" en l'avenir. La rentrée difficile prédite par Carlos Ghosn se confirme. Tout comme ce plan finalement relatif aux annonces de juillet qui jusqu'alors ne s'étaient pas traduites sur le plan des chiffres.
Un vaste plan de départs à l'échelon européen, environ 3 000 personnes, a été transmis par la direction du constructeur français au comité central d'entreprise avant une réunion des parties le 9 septembre prochain. Pour Renault il est question d'assurer compétitivité et profitabilité face à "une dégradation de l'environnement économique".