par La rédaction

Le gouvernement très attentif au dossier emploi chez Renault

Après un appel au débrayage sur plusieurs sites industriels lancé par des syndicats hier (peu suivi dans les faits), le gouvernement, actionnaire du constructeur français, entre dans le bal en multipliant les déclarations. Certains ministres ont ainsi exprimé leur point de vue après l'annonce du plan de suppression d'emplois. Lors de l'évocation de ce même plan en juillet dernier, le gouvernement s'était plutôt montré discret. Une manière de tenter de reprendre la main ?

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Après un appel au débrayage sur plusieurs sites industriels lancé par des syndicats hier (peu suivi dans les faits), le gouvernement, actionnaire du constructeur français, entre dans le bal en multipliant les déclarations. Certains ministres ont ainsi exprimé leur point de vue après l'annonce du plan de suppression d'emplois. Lors de l'évocation de ce même plan en juillet dernier, le gouvernement s'était plutôt montré discret. Une manière de tenter de reprendre la main ?

Christine Lagarde, ministre de l'Economie, a déclaré "être extrêmement attentive" à l'application du plan de départs et de suppressions d'emplois avant de prochainement recevoir une délégation de représentants du site de Sandouville. Le gouvernement français, en tant qu'actionnaire et puissance publique, promet "de redoubler de vigilance" a aussi prévenu Luc Chatel, son porte-parole, précisant que "des départs volontaires étaient préférables aux licenciements"....

Enfin Laurent Wauquiez en sa qualité de sacrétaire d'Etat à l'emploi s'est montré moins consensuel soulignant qu'il était "hors de question qu'un grand groupe fasse un plan de départs en pratiquant une politique de terre brûlée dans un territoire". Reste évidemment une marge de manoeuvre très réduite pour le gouvernement qui, concrètement, ne peut vraiment influer sur les décisions prises (sans compter celles à venir) par les pontes de Renault.

A lire également. Au moins 5 000 départs programmés chez Renault et Renault, 3 000 départs volontaires ?

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Source : AFP.

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Après un appel au débrayage sur plusieurs sites industriels lancé par des syndicats hier (peu suivi dans les faits), le gouvernement, actionnaire du constructeur français, entre dans le bal en multipliant les déclarations. Certains ministres ont ainsi exprimé leur point de vue après l'annonce du plan de suppression d'emplois. Lors de l'évocation de ce même plan en juillet dernier, le gouvernement s'était plutôt montré discret. Une manière de tenter de reprendre la main ?

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