Dans la crise du marché américain, et malgré la réussite de quelques modèles comme la Corolla ou la Camry, Toyota n'est pas épargné et possède aussi ses "boulets", et donc des usines qui tournent bien en deçà de leurs capacités. Toutefois, à la différence de ses concurrents américains qui licencient à tour de bras, Toyota se refuse pour l'instant à réduire ses effectifs...
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Dans la crise du marché américain, et malgré la réussite de quelques modèles comme la Corolla ou la Camry, Toyota n'est pas épargné et possède aussi ses "boulets", et donc des usines qui tournent bien en deçà de leurs capacités. Toutefois, à la différence de ses concurrents américains qui licencient à tour de bras, Toyota se refuse pour l'instant à réduire ses effectifs...
En effet, sur les usines assemblant SUV et pick-ups ce sont environs 4500 salariés qui seraient en situation de chômage technique. Toyota a choisi une autre voie en proposant à ses salariés des formations sur des domaines tels que la sécurité, l'histoire de Toyota ou encore des formations pour améliorer leur efficacité au travail. Certains effectuent des travaux communautaires, d'autres de l'entretien et du jardinage, et d'autres sont envoyés en mission dans d'autres usines qui pour leur part manquent de main d'oeuvre.
L'inconvénient est naturellement le coût de cette opération, estimé à 50 millions de dollars. Un coût que Toyota peut toutefois se permettre plus facilement que ses concurrents, vu ses résultats financiers (et malgré leur forte baisse) et son trésor de guerre (estimé à 250 milliards de dollars). Autre inconvénient, les salariés des autres usines réclament eux aussi ces formations. Ils estiment en effet qu'ils seront désavantagés dans l'avenir en termes de compétitivité entre les différentes usines du groupe pour l'attribution de la production de nouveaux véhicules...
Des inconvénients qui trouvent sans aucun doute leur compensation dans les avantages. Une image de constructeur et d'employeur plus loyal et respectueux, à la fois envers les clients, mais surtout les salariés, qui du coup se retrouvent plus attachés à leur entreprise qui les protège en cas de coup dur. Et cela coupe en outre l'herbe sous le pied à toute tentatvie de syndicalisation...
Dans la crise du marché américain, et malgré la réussite de quelques modèles comme la Corolla ou la Camry, Toyota n'est pas épargné et possède aussi ses "boulets", et donc des usines qui tournent bien en deçà de leurs capacités. Toutefois, à la différence de ses concurrents américains qui licencient à tour de bras, Toyota se refuse pour l'instant à réduire ses effectifs...