"Jamais sans mon département" : 203 parlementaires montent au front
Dans un sondage Ifop réalisé en mars dernier, pas de la première fraîcheur donc, 71% des personnes interrogées se déclaraient hostiles à la disparition de leur numéro de département sur la plaque d'immatriculation. Les 4 et 5 juin, rebelote, avec une enquête signée du CSA pour Le Parisien/Aujourd'hui en France indiquant que 68% des sondés se déclaraient contre la disparition de la mention obligatoire du département sur les plaques minéralogiques. 203 parlementaires, toutes étiquettes confondues, ont déposé jeudi dernier à l'assemblée nationale un projet de maintien du numéro du département sur les plaques. Suffisant pour remettre en cause le nouveau SIV (Système d'immatriculation des véhicules ) ? On connaissait la mondialisation et l'européanisation. La régionalisation n'est pas en reste.
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Dans un sondage Ifop réalisé en mars dernier, pas de la première fraîcheur donc, 71% des personnes interrogées se déclaraient hostiles à la disparition de leur numéro de département sur la plaque d'immatriculation. Les 4 et 5 juin, rebelote, avec une enquête signée du CSA pour Le Parisien/Aujourd'hui en France indiquant que 68% des sondés se déclaraient contre la disparition de la mention obligatoire du département sur les plaques minéralogiques. 203 parlementaires, toutes étiquettes confondues, ont déposé jeudi dernier à l'assemblée nationale un projet de maintien du numéro du département sur les plaques. Suffisant pour remettre en cause le nouveau SIV (Système d'immatriculation des véhicules ) ? On connaissait la mondialisation et l'européanisation. La régionalisation n'est pas en reste.
Concrètement à partir de la rentrée 2009, la plaque d'immatriculation (au fonctionnement général remontant à l'aube des années 1950) changera de numérotation. Adieu "1234 RS 01" (désolé si l'un de nos lecteurs est le propriétaire de la plaque exemple en question !) et bonjour "AA-111-AA". Aux oubliettes donc le numéro de département ce qui provoque l'ire de nombreux parlementaires de tous bords réunis sous la bannière de "Jamais sans mon département". Sur le site officiel des opposants au futur Système d'immatriculation des véhicules, accessible ici, on comptabilise plus de 1 750 élus et 12 670 personnes soutenant activement cette démarche de conservation du numéro du département.
Dans ce projet gouvernemental, finalement une uniformisation des plaques françaises par rapport à l'échelon européen, certaines villes, villages et élus (irreductibles gaulois ?) défendent becs et ongles leur racines locales alors que les ministres en charge du dossier ont assuré qu'ils ne feraient pas marche arrière. Combat d'une autre époque ou souhait légitime de "sauvegarde" d'une forme d'identité ? Le débat est ouvert...
A suivre prochainement un dossier spécial sur le sujet signé Bernard Fournol.
Dans un sondage Ifop réalisé en mars dernier, pas de la première fraîcheur donc, 71% des personnes interrogées se déclaraient hostiles à la disparition de leur numéro de département sur la plaque d'immatriculation. Les 4 et 5 juin, rebelote, avec une enquête signée du CSA pour Le Parisien/Aujourd'hui en France indiquant que 68% des sondés se déclaraient contre la disparition de la mention obligatoire du département sur les plaques minéralogiques. 203 parlementaires, toutes étiquettes confondues, ont déposé jeudi dernier à l'assemblée nationale un projet de maintien du numéro du département sur les plaques. Suffisant pour remettre en cause le nouveau SIV (Système d'immatriculation des véhicules ) ? On connaissait la mondialisation et l'européanisation. La régionalisation n'est pas en reste.