Essai Ford Kuga - Sur la route (3/4)
Avec son allure de sportif musclé, le Kuga va devoir assurer sur la route. Et sans jouer non plus les karts, il se débrouille plutôt pas mal et peux prétendre aux sommets du segment
Avec son allure de sportif musclé, le Kuga va devoir assurer sur la route. Et sans jouer non plus les karts, il se débrouille plutôt pas mal et peux prétendre aux sommets du segment
Qu'il est loin le temps de Ford au châssis déplorable Après des efforts notables durant les années 90 pour devenir fréquentables (Mondeo, Cougar ou Puma par exemple), les Ford sont carrément devenus des références en la matière depuis l'arrivée de la première Focus en 1998. Partant sur les bases des Focus et C-Max, le Kuga est déjà favorisé par la nature, et au final s'avère être le SUV compact au comportement le plus soigné, à défaut d'être le plus confortable. A l'aise et même agile sur les routes sinueuses avec son châssis rigoureux, doté d'un bon freinage, le Kuga confirme son design. Le confort est préservé, car malgré la fermeté de l'ensemble, l'amortissement est très réussi et servi par des sièges eux aussi assez confortables, malgré un maintien latéral moyen. La direction précise participe largement à la dynamique de l'ensemble.
Le moteur, avec ses 136 ch et son couple de 320 Nm est comme toujours assez plaisant. Bien sûr, il est ici moins performant que dans une Focus berline, et nous dirons qu'il est suffisant pour emmener sans souci cet engin dans le trafic routier. Les dépassements se feront sans aucun problème, y compris avec la famille à bord. La consommation en cycle mixte officielle est donnée à 6.4 l/100 km, ce qui est tout à fait envisageable en usage quotidien, puisque notre galop d'essai s'est soldé par un 6.6 l/100 km, là où d'autres SUV du même gabarit approchent ou dépassent largement les 7 litres. Une conduite coulée avec pied léger devrait permettre d'approcher la barre des 6 litres avec un usage mixte, voir plus proche des 5l sur un trajet purement routier. Malgré tout, avec ses 165 g/km de CO2 en 2 roues motrices, ou 169 en 4 roues motrices, le Kuga devra s'affranchir d'une taxe supplémentaire à l'immatriculation de 200 ou 750 Bien insonorisé, son principal défaut est en fait d'être un peu creux sous les 2000 tr/min.
Lire aussi :
- Ford Kuga : intoduction (1/4)
A lire prochainement :
- Ford Kuga : Conclusion (4/4)
Avec son allure de sportif musclé, le Kuga va devoir assurer sur la route. Et sans jouer non plus les karts, il se débrouille plutôt pas mal et peux prétendre aux sommets du segment
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.