On sen doute, laugmentation de 4.5% des ventes en France, depuis le début de lannée, cache un bouleversement du marché. Dun côté les plus de 160g de CO² par kilomètres chutent lourdement de 45% en moyenne, de lautre, les ventes de bonussées à +700 euros explosent, et augmentent de près de 80%. A lévidence, leffet "pétrole cher" a joué à plein dans le démarrage du bonus/malus et le marché automobile français a muté en quelques mois. Lopération a quand même coûté 138 millions deuros au 1er semestre à lEtat, sans compter les coups de pouce sur lhybride, le GNV, le GPL Et les recettes de TVA supplémentaires, liées à laugmentation des ventes, le sont sur des voitures moins chères. Pour les distributeurs, le volume augmente, mais le chiffre daffaires tend à stagner, voire à baisser. Le gain réel en TVA dans les caisses de l'Etat est aussi hypothétique que celui en impôt sur les sociétés. Enfin, loffre des constructeurs, en véhicules éligibles, augmente chaque jour au risque de continuer à creuser le déficit - et les productions "Made in France" nont pas profité du système ! Dans ces conditions, on ne voit pas comment le bonus malus actuel peut se pérenniser. Et ce nest pas la perspective dune taxation annuelle des quelques "très très grosses" -10000 à 15000 par an- émettant plus de 250g de CO² par kilomètres qui compensera le million de bonussées vendues ! Avec les ressorts de la croissance qui se grippent en Europe, la marge de manuvre est étroite.
Zapping Le Blogauto Essai de la Cupra Born en Laponie
On sen doute, laugmentation de 4.5% des ventes en France, depuis le début de lannée, cache un bouleversement du marché. Dun côté les plus de 160g de CO² par kilomètres chutent lourdement de 45% en moyenne, de lautre, les ventes de bonussées à +700 euros explosent, et augmentent de près de 80%. A lévidence, leffet "pétrole cher" a joué à plein dans le démarrage du bonus/malus et le marché automobile français a muté en quelques mois. Lopération a quand même coûté 138 millions deuros au 1er semestre à lEtat, sans compter les coups de pouce sur lhybride, le GNV, le GPL Et les recettes de TVA supplémentaires, liées à laugmentation des ventes, le sont sur des voitures moins chères. Pour les distributeurs, le volume augmente, mais le chiffre daffaires tend à stagner, voire à baisser. Le gain réel en TVA dans les caisses de l'Etat est aussi hypothétique que celui en impôt sur les sociétés. Enfin, loffre des constructeurs, en véhicules éligibles, augmente chaque jour au risque de continuer à creuser le déficit - et les productions "Made in France" nont pas profité du système ! Dans ces conditions, on ne voit pas comment le bonus malus actuel peut se pérenniser. Et ce nest pas la perspective dune taxation annuelle des quelques "très très grosses" -10000 à 15000 par an- émettant plus de 250g de CO² par kilomètres qui compensera le million de bonussées vendues ! Avec les ressorts de la croissance qui se grippent en Europe, la marge de manuvre est étroite.
En dehors de la tempête, les ventes de "sans bonus" ont reculé d'un peu plus de 3% et pour lanecdote, le super bonus de 5000 euros pour les moins de 60g na concernéaucun véhicule !
On sen doute, laugmentation de 4.5% des ventes en France, depuis le début de lannée, cache un bouleversement du marché. Dun côté les plus de 160g de CO² par kilomètres chutent lourdement de 45% en moyenne, de lautre, les ventes de bonussées à +700 euros explosent, et augmentent de près de 80%. A lévidence, leffet "pétrole cher" a joué à plein dans le démarrage du bonus/malus et le marché automobile français a muté en quelques mois. Lopération a quand même coûté 138 millions deuros au 1er semestre à lEtat, sans compter les coups de pouce sur lhybride, le GNV, le GPL Et les recettes de TVA supplémentaires, liées à laugmentation des ventes, le sont sur des voitures moins chères. Pour les distributeurs, le volume augmente, mais le chiffre daffaires tend à stagner, voire à baisser. Le gain réel en TVA dans les caisses de l'Etat est aussi hypothétique que celui en impôt sur les sociétés. Enfin, loffre des constructeurs, en véhicules éligibles, augmente chaque jour au risque de continuer à creuser le déficit - et les productions "Made in France" nont pas profité du système ! Dans ces conditions, on ne voit pas comment le bonus malus actuel peut se pérenniser. Et ce nest pas la perspective dune taxation annuelle des quelques "très très grosses" -10000 à 15000 par an- émettant plus de 250g de CO² par kilomètres qui compensera le million de bonussées vendues ! Avec les ressorts de la croissance qui se grippent en Europe, la marge de manuvre est étroite.