Si l'expression "plan de rigueur" en France avait suscité en son temps une légère discordance entre notre ministre de l'économie et son supérieur hiérarchique de premier ministre, elle ne souffre d'aucun atermoiement chez General Motors. Le constructeur américian aurait en effet sous le coude un énième plan de suppression d'emplois à mettre en application dans les mois à venir.
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Si l'expression "plan de rigueur" en France avait suscité en son temps une légère discordance entre notre ministre de l'économie et son supérieur hiérarchique de premier ministre, elle ne souffre d'aucun atermoiement chez General Motors. Le constructeur américian aurait en effet sous le coude un énième plan de suppression d'emplois à mettre en application dans les mois à venir.
On en vous reservira pas le topo sur la crise actuelle que traverse l'industrie automobile américaine, des ventes qui s'essouflent, certains segments en chute libre, une économie au ralenti, la hausse du tarif des matières premières ou celle du baril de pétrole. Déjà en phase avec de graves problèmes économiques depuis bien longtemps (perte sèche de 38.7 milliards de dollars en 2007), General Motors souhaite rapidement regagner en compétitivité et renouver avec la rentabilité. Si la vente de la marque Hummer, à des Chinois ou des Indiens, paraît presque acquise, et que l'on murmure également la possible cession d'autres firmes comme GMC, c'est du côté des employés que s'officialisent au fil des mois les successions de suppressions d'emplois.
Outre les 74 000 départs, théoriques, annoncés dans un premier temps, puis une deuxième vague d'invitations à quitter le groupe (10 000 personnes), un nouveau plan de départ serait prochainement dévoilé et concernerait quelques milliers d'employés, le nombre précis n'ayant pas été communiqué... On devrait très rapidement en savoir davantage. Le compte à rebours est enclenché chez General Motors. Les hauts responsables du groupe ont en effet répété leur ambition de renouer avec la rentabilité à l'horizon 2010. Et 2010, c'est demain...
Si l'expression "plan de rigueur" en France avait suscité en son temps une légère discordance entre notre ministre de l'économie et son supérieur hiérarchique de premier ministre, elle ne souffre d'aucun atermoiement chez General Motors. Le constructeur américian aurait en effet sous le coude un énième plan de suppression d'emplois à mettre en application dans les mois à venir.