La Talbot Sunbeam (ou Chrysler Sunbeam Outre-manche) fait parti de ces voitures qui ne savent même pas comment elles s'appellent. Ce qui lui manque, ce n'est pas un nom (au contraire), mais un prénom! Ajoutez lui une carrosserie cubique vite démodée et des solutions techniques déjà archaïques et vous comprendrez pourquoi ce fut un flop.
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En 1972, Chrysler décide que les marques du groupe Rootes sont ringardes. Exit Hillman, Singer ou Sunbeam, place à "Chrysler UK". En 1977, la vieillissante Imp est remplacée par la Sunbeam (le nom n'était pas censé être ringard?)
L'année suivante, Chrysler harmonise enfin ses gammes des deux côtés de la Manche. La Sunbeam arrive chez Simca, à la place de la 1000. Propulsion à essieu arrière rigide, elle est déjà démodée. Pour lancer les ventes, Chrysler crée la sportive TI, équipée d'un 1600 100ch.
C'est là qu'intervient Colin Chapman, prêt à tout pour de l'argent, y compris à caser le 2,2l 150ch de l'Esprit sous le capot d'une Sunbeam. Ca donne la Talbot-Sunbeam-Lotus. Car en 1980, PSA a racheté Chrysler UK et Simca, rebaptisés Talbot.
En parallèle, Talbot engage des Sunbeam en rallye. Avec la Lotus, Talbot tient une gagnante. Henri Toivonen s'impose au RAC 1980. En 1981, face à des Audi un peu jeunes, Talbot est titré et Guy Fréquelin manque de peu la couronne pilote. C'est le champ du cygne de la Sunbeam. Peugeot a sacrifié ce boulet au profit de la Talbot Samba.
La Talbot Sunbeam (ou Chrysler Sunbeam Outre-manche) fait parti de ces voitures qui ne savent même pas comment elles s'appellent. Ce qui lui manque, ce n'est pas un nom (au contraire), mais un prénom! Ajoutez lui une carrosserie cubique vite démodée et des solutions techniques déjà archaïques et vous comprendrez pourquoi ce fut un flop.