par Joest Jonathan Ouaknine

Brève rencontre: Packard Caribbean

Dans les années 50, les "trois grands" balayèrent les constructeurs Américains indépendants. La plupart des indépendants tentèrent de sauver leur peau via les voitures économiques. A contrario, Packard voulu concurrencer la plus prestigieuse marque US: Cadillac.

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La marque sorti pourtant de la guerre les poches pleines, grâce à la fabrication des chasseurs P51 Mustang. Mais le public traite les nouveaux modèles de "baignoires" et les boudent. Clipper, qui devait être la marque "populaire" subit le même sort. James Nance, le PDG, repousse les avances de Nash. En 1952, Packard présente un cabriolet luxueux, la Pan-American, sous forme de prototype.

Nance décide de jouer la carte premium. La Pan-American est produite en 1953 sous le nom de "Caribbean". Avec ses chromes et son continental kit, c'est un cabriolet full op'. 750 voitures trouvent preneur en 1953 et 400 en 1954 (contre 2 150 pour la Cadillac Eldorado.) La faute à son antique 8 cylindres en lignes 5,9l 212ch.

L'époque est aux "dream cars". Comme les moyens de Packard sont limités, elle fait le minimum: une Caribbean de 1953, un toit en fibre de verre, quelques coup de crayons de Richard Teague et voici la "Balboa-X"!

En 1955, Richard Teague relooke les Packard, qui gagnent en plus un V8 de 275ch. Les ventes bondissent de 30 000 à 55 000 unités, dont 500 Caribbean. C'est aussi l'année où Packard se laisse racheter par Studebaker, le plus gros des "petits".

Après la vente, Packard découvre que Studebaker est au bord de la ruine. En 1956, un coupé hardtop Caribbean est lancé. Mais en août, les créanciers font fermer l'usine Packard de Detroit, après 13 432 voitures, parmi lesquelles 539 Caribbean. Nance démissionne.

Plus de Caribbean; les Packard 1957 et 1958 sont des Studebaker surchromées, comme cette kitschissime Hawk. Les Predicator (1956) et Bess (1958.) Après un vague projet de Facel-Vega rebadgées, Packard tombe dans l'oubli.

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