Le regain de forme entamé en février, avec une hausse à +8.7%, ne s'est donc ni confirmé, et encore moins amplifié, à la fin de l'exercice mars 2008. Bilan ? -9.5%. Tous les marchés enregistrent cette baisse. Hormis ceux évoqués plus haut, citons la claque espagnole (-28.2%) ou la chute italienne (-18.8%). C'est bien simple, sur les quinze états d'Europe occidentale, deux seulement ne tombent pas dans le rouge. Le Portugal (comme annoncé dans l'entame du billet) ainsi que le Royaume-Uni et une hausse famélique, hausse malgré tout, à +0.5%. Les nouveaux états membres enregistrent des résultats inverses avec une hausse à +3.5%, soit 14.7% dans la globalité du premier trimestre.

Sur le plan des constructeurs désormais. C'est la soupe à la grimace pour nombre d'entre eux et des repis à deux chiffres. Citons -12.5% chez VW (302 972 unités commercialisées), -13.9% chez PSA Peugeot Citroën (197 930), -5.5% pour Renault (139 020), -11.2% chez Ford, - 12% chez GM ou -12.1% chez Fiat (comme quoi finalement...) et -16.5% pour Toyota. Bilan inverse au crédit de BMW avec un gain de +2.3% (93 259). Cette mauvaise période se répercute forcément sur le bilan général du premier trimestre avec un recul final de -1.7%.

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Source : ACEA.