Nouvel épisode dans le sombre fait divers d'orgie sexuelle sado-masochiste nazie impliquant Max Mosley. Le président de la FIA a déposé ce matin une requête devant le juge des référés de Paris visant à "rendre impossible tout accès depuis le territoire français à tout site, page ou serveur" diffusant cette vidéo.

Fessé par la justice londonienne pour une demande similaire, Max Mosley, résidant monégasque, se tourne vers la justice française pour rendre impossible la consultation de la vidéo le montrant en compagnie de prostituées s'adonnant à une orgie sexuelle à connotation nazie. Un caractère nazi que le président de la FIA réfute totalement depuis le déclenchement de l'affaire suite à la diffusion des images sur le site du tabloïd anglais New of the World. Le juge Joël Boyer rendra sa décision le 29 avri prochain. Nouveau coup de fouet derrière les oreilles ?

Max Mosley par l'intermédiaire de son avocat réclame également dans son assignation "la saisie en France de toutes les éditions du tabloïd contenant un extrait quelconque des images" ainsi que le versement d'une astreinte provisoire de 25 000 par infraction constatée et la publication du jugement dans trois journaux français. La défense du tabloïd rétorque sur le fonds que "ce n'est pas une affaire de moeurs, le principal étant la connotation nazie". Et de marteler : "Il y a légitimité d'informer le public sur la pensée politique d'un homme qui dirige une instance internationale".

Chacun se fera son opinion sur cette légitimité avérée ou pas. Vie privée ? Domaine public ? Max Mosley sera fixé le 29 avril. Puis le 3 juin lors d'une réunion de la FIA. La polémique n'est pas prête de retomber. Le président de la FIA a en attendant annoncé qu'il n'assisterait pas au GP d'Espagne (un rapport avec le fait que la fédé espagnole ait demandé sa démission avant le 3 juin ?) préférant se rendre au rallye WRC de Jordanie où il semble jouir de plus de soutiens.

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