Si la guerre des hybrides et des technologies propres a bien lieu à Genève, Toyota à travers son président Katsuaki Watanabe a voulu rappeler qui est le patron dans le domaine. Et plus que le prototype de Prius plug in sur son stand, cest suite aux déclarations du président que la bataille fait rage.
En effet deux points principaux ont été développés dans la communication Toyota lors de ce salon, pour faire front face à la déferlante des hybrides allemandes annoncées ou présentées (majoritairement hybrides légères « mild » mais pas seulement) : BMW X5, Mercedes GLK et S400, VW Golf, Audi Q7 et Q5
Le premier point qui est une redite mais qui prend tout son sens fort du succès de la Prius : lensemble de la gamme Toyota Monde aura une version hybride par modèle existant dici à 2020. La version hybride, comme nimporte quelle autre « motorisation » sera disponible pour toute voiture Toyota.
On souhaite pour notre part que ces versions hybrides se multiplient par les modèles et les techniques (hybride complet et rechargeable, nouvelles générations de Lithium-ion sur lesquelles Toyota travaille déjà), mais aussi se perfectionnent pour les véhicules les plus lourds. Car même si le downsizing va probablement prendre un tournant bien plus massif ces prochaines années avec le baril à 110 $, il y aura toujours des véhicules plus lourds que dautres (SUV compact, berline moyenne gamme) qui devront moins consommer et moins polluer.
Second point de la communication Toyota, les hybrides diesel. En effet et vous lavez constaté dans la désormais flopée de concepts et véhicules de série allemands hybrides légers ou complets (mild et full), bon nombre sont des hybrides diesel.
Et la première dentre elles, la plus grande menace de la Prius en Europe, est la Golf Tdi hybride (3,4L aux 100km et 89 g/km de CO2), qui sera probablement une révolution sur le vieux Continent et ailleurs si elle sort en essence.
Face à elle et aux autres allemandes, le président de Toyota a donc été affirmatif : il ny aura pas dhybrides diesels chez le constructeur japonais. Et pour linstant pour expliquer cette orientation stratégique Katsuaki Watanabe en est resté au coût de lintégration dun système hybride avec un moteur diesel (qui est déjà plus coûteux à concevoir), trop élevé comparé à un hybride essence.
Mais gageons quon nen restera pas là surtout que les allemands proposent déjà des concepts hybrides essence pour tester les consommateurs européens et séduire le reste du monde.
Sources : Toyota, Autonews
Illustration : les véhicules Toyota iQ et Urban Cruiser à Genève