Razzle Dazzle 2008, des Américaines à Yokohama. Part 1: hot rods
On croise beaucoup trop rarement sur le blog auto ces autos qui forment un coin fascinant de la planète automobile: les ricaines d'avant, incarnations des idéaux d'un nouveau monde où tout est plus grand, plus vite, plus fort, et où la combustion interne ne se concevait que dans les glou-glous du V8 de forte cylindrée. La société Moon Eyes, institution dans le monde des hot rods et passée sous le contrôle de sa puissante antenne japonaise depuis plusieurs années, organisait dimanche à Yokohama la réunion annuelle des rodders de la grande ville nipponne, un parfait concentré de cette culture haute en couleurs, même et surtout quand cette couleur est le noir des blousons de cuir, des wayfarers et des pompadours gominées.
Zapping Le Blogauto Renault Rafale: nos premières impressions
La forme la plus ancienne du hot rodding, revenue à l'honneur ces dernières années dans une quête de la pureté de l'esprit d'origine du mouvement, est constituée par les voitures des années 30 modifiées par les GIs démobilisés des années d'après-guerre, de vieux pickups de récupération rabaissés à l'extrême, dépouillés de tout superflu et dont un regard sur le moteur débarrassé de son capot et équipé de toutes sortes de pipes chromées et tuyaux translucides suffit à faire comprendre que la vieille carne est possédée par le démon.
A côté de ces pionniers bad ass, la Ford 32 Deuce. le hot rod par excellence, parait déjà d'un autre âge et d'une sophistication extrême, beaucoup plus soucieuse d'un style qui reste 75 ans plus tard plus classieux que jamais. Difficile de ne pas avoir les genoux qui flageolent et les convictions qui vacillent à la vue d'un alignement de high-boys comme ceux de ces images. Suite demain avec les représentantes de l'obédience Kustom. Let's roll.
On croise beaucoup trop rarement sur le blog auto ces autos qui forment un coin fascinant de la planète automobile: les ricaines d'avant, incarnations des idéaux d'un nouveau monde où tout est plus grand, plus vite, plus fort, et où la combustion interne ne se concevait que dans les glou-glous du V8 de forte cylindrée. La société Moon Eyes, institution dans le monde des hot rods et passée sous le contrôle de sa puissante antenne japonaise depuis plusieurs années, organisait dimanche à Yokohama la réunion annuelle des rodders de la grande ville nipponne, un parfait concentré de cette culture haute en couleurs, même et surtout quand cette couleur est le noir des blousons de cuir, des wayfarers et des pompadours gominées.