Michelin/Suez : création d'un centre industriel à Toul
Michelin et Suez ont annoncé mardi le projet d'un centre industriel à Toul (Meurthe-et-Moselle).
Michelin et Suez ont annoncé mardi le projet d'un centre industriel à Toul (Meurthe-et-Moselle).
Michelin et Suez ont annoncé mardi le projet d'un centre industriel à Toul (Meurthe-et-Moselle).
La nouvelle devrait être entendue avec soulagement par 826 salariés au devenir précaire, le constructeur de pneumatiques ayant annoncé en octobre sa volonté de fermer l'usine qui les employe, implantée dans la cité lorraine.
Michelin et Suez, par sa filiale Sita France, spécialisée dans les déchets, "annoncent aujourd'hui le projet de création d'un centre industriel européen de valorisation de produits en fin de vie" du type pneumatiques et d'un centre de recherche consacré à la valorisation des matières premières, précisent les deux groupes. Michelin et Suez développeront ce projet "en prenant en compte les autres investisseurs potentiels, et en étroite coopération avec l'Etat, ainsi qu'avec les collectivités territoriales". Pour la première activité, entre 3 et 400 emplois pourraient être créés.
Le groupe franco-belge a déjà participé à la revitalisation du célèbre site industriel de Metaleurop Nord. À partir de 2003, Sita, filiale de Suez, a dépollué les 50 hectares et a assuré sa revitalisation économique.
Le projet conjoint de Suez et Michelin n'est pas isolé. Les rumeurs vont bon train quant à une possible installation d'un consortium de sociétés nommé Fetia, éventuellement sur l'ancienne base aérienne de Toul, voire sur le site même de Kleber. «Nous sommes effectivement dans une phase de réindustrialisation, expliquait récemment Nadine Morano, député UMP de Meurthe-et-Moselle. Ce projet comprend quatre sous-traitants du groupe Suez spécialisés dans le recyclage de déchets industriels, la dépollution, le traitement de déchets industriels. Dans un premier temps, 200 emplois seraient concernés et à terme 900 emplois seraient disponibles. Mais il ne faut pas mentir, on ne fera plus de pneus à Toul».
Pour rappel, Michelin avait annoncé début octobre un plan de restructuration qui prévoit la fermeture en 2009 de son usine de Toul, dans l'Est de la France. L'arrêt d'une ligne de production en Espagne fait également partie des mesures. Un plan social d'un coût de 130 millions d'euros a été mis en place parallèlement pour les salariés du site.
«Malgré d'importants efforts d'investissement et la rationalisation des procédés industriels, l'usine a un coût de production plus de 50% supérieur à celui de ses concurrents et n'est plus compétitive», avait argumenté le groupe.
Lors d'une séance à l'Assemblée nationale, la ministre de l'économie, Christine Lagarde avait indiqué que le gouvernement “allait examiner les engagements de la société Michelin". “La société "s'est engagée d'une part aux reclassements de l'intégralité du personnel d'ici la fermeture, c'est-à-dire 2009 (et) d'autre part, à revitaliser le site de Toul" avait poursuivi la ministre.
"Les services de l'Etat seront extrêmement attentifs" au respect de ces engagements et "tous les acteurs seront mobilisés. J'y veillerai personnellement" avait-t-elle assuré. "
Sources : AFP, Le Figaro
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