Beaucoup croient que les constructeurs Japonais sont invincibles et qu'à l'instar du roi Midas, tout ce qu'ils touchent se change en or. Isuzu est l'antithèse de ce stéréotype. Dernier coup dur: le constructeur va quitter le marché US, 5 ans après avoir quitté le marché Canadien.
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Beaucoup croient que les constructeurs Japonais sont invincibles et qu'à l'instar du roi Midas, tout ce qu'ils touchent se change en or. Isuzu est l'antithèse de ce stéréotype. Dernier coup dur: le constructeur va quitter le marché US, 5 ans après avoir quitté le marché Canadien.
Isuzu est entré dans la construction automobile en 1916. Dès 1972, Chevrolet commercialise aux Etats-Unis le LUV truck, un Isuzu rebadgé. En 1981, le constructeur débarque sous son nom aux Etats-Unis. Très vite, il devient LE fabricant de pick-up. Son record absolu sera 100 000 ventes aux USA en 1999. A la belle époque, il avait même une usine sur place (dont Subaru possédait 50% des parts.) Les voitures particulières eurent en revanche beaucoup de mal à convaincre. Avec la crise au Japon, Isuzu, ruiné , doit abandonner le secteur, en 1992. GM rentre alors dans le capital; la marque perd son indépendance (et ses ambitions.)
A l'aube de 2008, le constat est accablant: Isuzu a vendu 7 906 voitures aux Etats-Unis en 2007 (contre 15 751 en 2006.) GM a revendu ses dernières actions à Toyota. Pourtant, les deux véhicules proposés (le pick-up i-Series et le SUV Ascender) sont des Chevrolet rebadgés. Tous les deux arrivent en fin de carrière. Or, Chevrolet a décidé de ne pas donner un remplaçant au pick-up, quant au futur SUV, il ne pourrait pas accueillir le badge Isuzu.
Beaucoup croient que les constructeurs Japonais sont invincibles et qu'à l'instar du roi Midas, tout ce qu'ils touchent se change en or. Isuzu est l'antithèse de ce stéréotype. Dernier coup dur: le constructeur va quitter le marché US, 5 ans après avoir quitté le marché Canadien.