Une semaine après le Toyota Motorsports Festival, et toujours sous un clément soleil d'automne, le Fuji Speedway recevait hier comme chaque année le Nismo Festival, manifestation qui clôt l'année sportive. Et même sans F1 à montrer aux fans, Nissan avait aussi bien, sinon mieux : la GT-R, dans une de ses premières apparitions publiques après le Tokyo Motorshow. Pour donner un peu d'étoffe à la chose, le constructeur avait sorti de ses entrepôts les GT-R de compétition d'hier et avant-hier, en mouvement sur la piste aux mains des jeunes et moins jeunes vedettes maison.
Zapping Le Blogauto Essai de la Honda CRV, PHev 2024
Une semaine après le Toyota Motorsports Festival, et toujours sous un clément soleil d'automne, le Fuji Speedway recevait hier comme chaque année le Nismo Festival, manifestation qui clôt l'année sportive. Et même sans F1 à montrer aux fans, Nissan avait aussi bien, sinon mieux : la GT-R, dans une de ses premières apparitions publiques après le Tokyo Motorshow. Pour donner un peu d'étoffe à la chose, le constructeur avait sorti de ses entrepôts les GT-R de compétition d'hier et avant-hier, en mouvement sur la piste aux mains des jeunes et moins jeunes vedettes maison.
Les plus anciennes étaient représentées par une belle brochette de Skyline KPGC10 "Hakosuka", certainement la Skyline GT-R la plus mythique avant les modernes R32 et R34, menées entre autres par les glorieux anciens Moto Kitano et Masahiro Hasemi, qui retrouvaient là leurs montures de jeunesse. Une rarissime version C110 "Kenmeri" (qui doit son surnom à une fameuse campagne publicitaire d'époque figurant un couple emblématique connu sous les prénoms Ken & Mary), développée pour la compétition mais qui ne prit malheureusement jamais part à une course jetait un pont vers les Skyline de l'ère moderne, en commençant par les implacables R32 qui raflèrent tout au début des années 90, tuant le groupe A et ouvrant la voie vers le passage au GT, où s'illustrèrent la très impressionnante R33 Pennzoil et son aileron biplan championne du JGTC en 1998 aux mains d'Erik Comas, et la série des R34 qui animèrent le JGTC avant de laisser la place aux Fairlady Z.
Pour donner la réplique à toutes ces autos qui font désormais partie du patrimoine, Nissan avait également apporté trois prototypes confiés pour cette fois aux très populaires expatriés de l'escouade Nissan, Joao Paulo de Oliveira, au volant de la R390 GT1 qui tenta sa chance au Mans en 1998, et deux protos de 1992 pour nos compatriotes Sébastien Philippe et Benoît Tréluyer, qui confiaient le plaisir de la découverte des voitures et la mesure du chemin parcouru depuis 1992 puisqu'ils peinaient à distancer les Skyline de JGTC avec qui il partageaient la piste.
Et la nouvelle GT-R ? Les exemplaires de série étaient mitraillés dans le paddock comme des starlettes sur la plage du Majestic, tandis qu'en piste s'activaient la fameuse voiture de développement et son masque de Zorro, puis, en apothéose de la journée la voiture de SuperGT 2008, vue pour la première fois au public aux mains de Satoshi Motoyama, pilote numéro un de Nismo.
Sayonara à la Fairlady Z de GT500 qui tire sa révérence apres quatre ans de bons et loyaux services et qui avait droit à une sortie en beauté avec une course pour rire regroupant les voitures de GT500, les voitures de GT300 et les autos plus proches de la série du Super Taikyu, le championnat "production" dans lequel les constructeurs s'impliquent de plus en plus. Course pour rire, c'est vite dit quand on a affaire à des pilotes. Si les pits stops donnaient lieu comme c'est l'usage à diverses pitreries dans les stands, sur la piste les places étaient presque aussi chères que dans une épreuve de championnat. C'est plus fort qu'eux...
Côté paddock, la Z Nismo 380 RS, sortie dans le courant de l'année, était également très présente, sous les auvents des tuners invités à se mesurer les uns aux autres à la mi-journée et en nombre dans le parking réservé par Nismo à ses clients, en attendant que les GT-R ne les rejoignent l'année prochaine.
Une semaine après le Toyota Motorsports Festival, et toujours sous un clément soleil d'automne, le Fuji Speedway recevait hier comme chaque année le Nismo Festival, manifestation qui clôt l'année sportive. Et même sans F1 à montrer aux fans, Nissan avait aussi bien, sinon mieux : la GT-R, dans une de ses premières apparitions publiques après le Tokyo Motorshow. Pour donner un peu d'étoffe à la chose, le constructeur avait sorti de ses entrepôts les GT-R de compétition d'hier et avant-hier, en mouvement sur la piste aux mains des jeunes et moins jeunes vedettes maison.