Les importateurs travaillent pour contrecarrer le bonus/malus
Dire que le système du bonus/malus ne ravit pas certains importateurs automobiles, notamment les spécialisés dans le haut de gamme, est un doux euphémisme. Dura lex sed lex dit-on. Ils seront donc dans l'obligation absolue de s'adapter. Trois constructeurs avaient déjà commencé à travailler sur la question en mettant en place des programmes de recherche indépendamment de la législation française. Etat des lieux.
Zapping Le Blogauto Essai MG ZS EV
Dire que le système du bonus/malus ne ravit pas certains importateurs automobiles, notamment les spécialisés dans le haut de gamme, est un doux euphémisme. Dura lex sed lex dit-on. Ils seront donc dans l'obligation absolue de s'adapter. Trois constructeurs avaient déjà commencé à travailler sur la question en mettant en place des programmes de recherche indépendamment de la législation française. Etat des lieux.
Premier arrêt au stand Volkswagen. Primo, on "remplace les mécaniques à essence par des moteurs plus petits et moins consommateurs". Le moteur 1.4l de 122ch remplace l'organe à injection directe 1.6l de 115 ch. Résultat ? Une réduction des émissions de CO2 de 10g/km pour la Golf. Le constructeur prévoit aussi la commercialisation en 2008 de "système Stop & Start".
Deuxième pause chez BMW. La firme généralise progressivement sa gamme de moteurs dits "verts" lancée il y a plusieurs mois avec "l'arrêt automatique et récupération de lénergie au freinage pour recharger la batterie". La nouvelle 123d, développant 204ch, rejette moins de 140g de CO2 par km. Entre 4 000 et 5 000 Série 1 dotées de tels moteurs devraient être vendues en France sur lensemble de 2007. Le constructeur se félicite ainsi de constater à moyen terme que "50 % des véhicules échapperont au malus".
Enfin, Mercedes. Le constructeur allemand va repenser sa copie et "revoir laérodynamique du monospace compact Classe B au début du printemps 2008". De nouvelles études se portent également sur la Smart micro hybride. Quel que soit le constructeur, ces travaux de recherche et développement n'aboutiront pas du jour au lendemain. "Ces modifications de taille ont un coût. Nous sommes aussi dans l'obligation de ré-homologuer tel ou tel véhicule", soupire un importateur.
Dire que le système du bonus/malus ne ravit pas certains importateurs automobiles, notamment les spécialisés dans le haut de gamme, est un doux euphémisme. Dura lex sed lex dit-on. Ils seront donc dans l'obligation absolue de s'adapter. Trois constructeurs avaient déjà commencé à travailler sur la question en mettant en place des programmes de recherche indépendamment de la législation française. Etat des lieux.