Au milieu des années 90, Fiat souhaitait revenir dans un créneau qu'elle avait délaissé une vingtaine d'année plutôt: les coupés. L'objectif était avant tout de redorer son image de marque, qu'on associait à des voitures bon marché. Hélas, le Coupé fut justement victime de cette image.
Zapping Le Blogauto Essai Cupra Formentor VZ5 sur neige
Au début des années 90, Paolo Cantarella, PDG de Fiat, investit 25 milliards d'euros pour créer 18 nouveaux modèles pour Alfa Romeo, Fiat et Lancia, parmi lesquels le Coupé. Produite par Pininfarina (auteur de l'intérieur), elle doit sa ligne à Chris Bangle (alors au Centro Stile de Fiat.) C'est un habile mélange de clins d'il rétro et de traits modernes.
Le Coupé repose sur une plateforme de Tipo et ses moteurs sont issus de la Croma: 2,0l 16V 142ch et 2,0l turbo 16V 195ch. Elle est présentée en novembre 1993, après 3 ans de gestation. L'accueil est bon et Pininfarina (qui espérait 100 voitures/jour) doit revoir ses objectifs.
La presse loue son comportement routier, ses 4 vraies places et surtout sa ligne! A contrario, elle se plaint du freinage et de l'amortissement. L'Auto-Journal évoque une finition perfectible et se demande si il n'est pas trop typé. Enfin, il n'a pas ces barres de renforts latérales qui sont à la mode.
Dés 1995, elle reçoit un 1,8l 16V 130ch et l'année suivante les 2,0l laissent place aux 5 cylindres de la Bravo: 2,0l 20V 147ch et 2,0l turbo 20V 220ch. Mais les ventes sont loin des coupés Japonais. Il faut dire qu'en France, marché historique de Fiat, les concessionnaires ne font aucun effort. Et puis, il y a l'Alfa GTV, qui offre autant, avec un label prestigieux...
Il y a eu un Coupé groupe A de rallye! C'était une initiative du privé Michel Hayet, fidèle de Fiat. La base était la 2,0l 4 cylindres, poussée à 210ch. Problème: la voiture était lourde (1000kg contre 930 autorisés à l'époque.)
En juillet 2000, Pininfarina arrête le Coupé, après 70 000 unités. Sa fin de carrière fut discrète, malgré la 2,0l 20V Turbo Plus. Le Coupé se vantait de descendre de la 8V (ci-dessous) et elles eurent en commun leurs carrières modestes.
Au milieu des années 90, Fiat souhaitait revenir dans un créneau qu'elle avait délaissé une vingtaine d'année plutôt: les coupés. L'objectif était avant tout de redorer son image de marque, qu'on associait à des voitures bon marché. Hélas, le Coupé fut justement victime de cette image.