Pour les quidams n'étant pas en vue directe de la piste du Fuji Speedway, il était facile de s'alarmer quand le plateau de classe 2 (1949-1965) était en piste: un sourd grondement semblant venir des entrailles de la terre pouvait laisser croire au réveil du Mont Fuji. Pour ceux qui regardaient passer les autos, point de telle inquiétude, puisque la cause de ce tonnerre était là, bien en vue : une paire de Shelby Cobra dévalant de toute la puissance de leurs V8 surdimensionnés la longue ligne droite, avalant les unes après les autres les Porsche 356 et les Alfa qui en semblaient d'autant plus minuscules et frêles.
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Seule une Lister Jaguar et une Alpine M63 au profil en goutte d'eau pouvaient tenter de s'accrocher aux locomotives de l'Oncle Sam. La course du samedi ayant lieu sur piste un peu humide, il y eut un peu de tôle froissée, comme en témoigne l'orbite droite vide de l'Alpine prenant la piste dimanche, et la pauvre Giulietta SVZ qui a souffert du même mal, mais c'est aussi la preuve que la plupart des pilotes avaient décidé de courir, ce qui était loin d'être le cas lors de la manifestation historique vue précédemment à Motegi. Si les Cobra, la Lister et l'Alpine animaient l'épreuve, c'est au final la Porsche 356 rouge de Hashikawa-Yamada qui l'emporte à la faveur du système de handicap.
Pour les quidams n'étant pas en vue directe de la piste du Fuji Speedway, il était facile de s'alarmer quand le plateau de classe 2 (1949-1965) était en piste: un sourd grondement semblant venir des entrailles de la terre pouvait laisser croire au réveil du Mont Fuji. Pour ceux qui regardaient passer les autos, point de telle inquiétude, puisque la cause de ce tonnerre était là, bien en vue : une paire de Shelby Cobra dévalant de toute la puissance de leurs V8 surdimensionnés la longue ligne droite, avalant les unes après les autres les Porsche 356 et les Alfa qui en semblaient d'autant plus minuscules et frêles.
