Si vous avez suivi le grand prix de Chine, vous avez entendu Franck Montagny ricaner sur le fait que Wurz rempilait chez Williams... Mais au poste de 3e pilote. L'ex-grand blond à la chaussure rouge (suite à une victoire en kart avec des chaussures dépareillées) ne viendra même pas à Interlagos, où Nakajima Jr prendra sa place. Retour sur une carrière érratique.
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Si vous avez suivi le grand prix de Chine, vous avez entendu Franck Montagny ricaner sur le fait que Wurz rempilait chez Williams... Mais au poste de 3e pilote. L'ex-grand blond à la chaussure rouge (suite à une victoire en kart avec des chaussures dépareillées) ne viendra même pas à Interlagos, où Nakajima Jr prendra sa place. Retour sur une carrière érratique.
Fils d'un pilote de rallycross et Wurz fut champion de VTT. En 1994, premier succès: il est 2e de la F3 Allemande, derrière Jörg Müller, mais devant Ralf Firman, Norberto Fontana ou Ralf Schumacher. En 1996, il échoue en DTM, chez Joest Racing, qui lui confie un volant au Mans. A 22ans, il est le plus jeune vainqueur.
Là, tout le monde le veut! Après un test en F3000 et un autre chez Sauber, Benetton l'embauche pour 1997, comme 3e pilote, tandis qu'il court en GT-FIA chez Mercedes. Il assure l'intérim de Berger et au grand-prix de Grande-Bretagne, il doit laisser passer Alesi et se contenter de la 3e place. En échange, Briatore le titularise pour 1998. Hélas, Benetton est à la dérive et Fisichella le ridiculise.
Fin 2000, Briatore le remplace par Button. Wurz croit faire la bonne affaire en signant chez McLaren comme 3e pilote: il remplace Panis, qui a relancé sa carrière de cette manière. Plusieurs fois, il était à "ça" de signer chez Jaguar ou chez Red Bull. Son unique sortie sera un remplacement de Montoya en 2005 (3e sur tapis vert.) Faute de volant de titulaire, il part chez Williams, toujours comme 3e pilote.
A la surprise générale, il est titularisé pour 2007. A 33 ans, dont 6 sans grand prix, Wurz ne pouvait pas espérer de miracles. Au Canada, pour ses 10 ans de F1, il s'offre un podium. Néanmoins, sa saison fut moyenne, terminant plus souvent que Rosberg dans le bac à sable. L'issue semblait logique. D'autant que Toyota poussait son protégé Nakajima.
En bonus, un article écrit par votre serviteur sur Wurz, en 1997, pour le journal Streng! (dont j'étais l'homme-orchestre.)
Si vous avez suivi le grand prix de Chine, vous avez entendu Franck Montagny ricaner sur le fait que Wurz rempilait chez Williams... Mais au poste de 3e pilote. L'ex-grand blond à la chaussure rouge (suite à une victoire en kart avec des chaussures dépareillées) ne viendra même pas à Interlagos, où Nakajima Jr prendra sa place. Retour sur une carrière érratique.