La Jiotto Caspita fut présentée à la fin des années 80. Elle se présentait comme une "F1 de route" et revendiquait des partenaires issus de la course automobile. Le plus étonnant n'était pas ses performances ou sa ligne, mais sa nationalité japonaise. Cela ne l'empêcha pas de subir un destin typique de supercars: la crise économique du début des années 90 l'a balayée.
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Qui était le commenditaire de Jiotto? Etait-ce un indépendant? Pour André Costa de l'Auto-Journal, Jiotto était un sous-marin de Subaru. Autre scoop: elle aurait été créée par l'écurie de F1 Minardi.
La Jiotto Caspita apparaît au salon de Tokyo 1988. Pour appuyer son côté "F1 de la route", elle dispose d'un 12 cylindres à plat Motori Moderni 3,5l 450ch.
Comme par hasard, à la même époque, Carlo Chiti, PDG de Motori Moderni présentait un 12 cylindres à plat de F1 (rebadgé Subaru) dont Minardi n'a pas voulu et qui attérira chez Coloni pour une saison 1990 tragi-comique. Ceci explique cela?
Le châssis, lui, fut conçu et fabriqué par Dome (et non par Minardi.) Le fameux bureau d'étude Japonais possédait alors une décennie d'expérience via la conception de Groupe C pour Toyota. La filiation esthétique avec ces dernières est d'ailleurs évidente. Dome avait même tenté de créer sa propre GT, la Zero, à la fin des années 70 (mais c'est une autre histoire.)
Une deuxième Jiotto est présentée en 1991, motorisée cette fois par V10 Judd de 585 ch. Les performances sont éblouissantes: 0-100km/h en 4,7 secondes. 320 km/h en vitesse. Par la construire, Jiotto et Dome ont canibalisé la première!
En 1993, alors que la production aurait du démarrer, le projet est torpillé "suite à la récession économique globale" et comme rien ne se perd, la toute première Koenigsegg a hérité du Motori Moderni.
La Jiotto Caspita fut présentée à la fin des années 80. Elle se présentait comme une "F1 de route" et revendiquait des partenaires issus de la course automobile. Le plus étonnant n'était pas ses performances ou sa ligne, mais sa nationalité japonaise. Cela ne l'empêcha pas de subir un destin typique de supercars: la crise économique du début des années 90 l'a balayée.