On reproche, à juste titre, aux constructeur français de faire preuve d'une frilosité excessive dans le design de leurs derniers modèles, comme le montrent les Laguna III et 308. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'Audi leur emboîte le pas, avec cette nouvelle A4, qui s'inscrit dans le sillage esthétique de l'A5, elle-même tout sauf révolutionnaire.
On reproche, à juste titre, aux constructeur français de faire preuve d'une frilosité excessive dans le design de leurs derniers modèles, comme le montrent les Laguna III et 308. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'Audi leur emboîte le pas, avec cette nouvelle A4, qui s'inscrit dans le sillage esthétique de l'A5, elle-même tout sauf révolutionnaire.
Premier élément notable, l'A4 grandit, passant de 4,58 m de long à 4,70 m (pour 1,82 m de large). L'empattement s'allonge également, alors que le porte-à-faux avant rétrécit : on a recentré le groupe propulseur pour une meilleure répartition des masses. Parallèlement, le Cx s'établit à 0,27, une valeur excellente, mais pas record.
Malgré l'encombrement en hausse, le poids ne progresse que de 20 kg (à partir de 1 410 kg), grâce à l'emploi d'acier ultra-léger et résistant pour la carrosserie, et d'aluminium pour la suspension. Celle-ci se pare sur certains modèles d'amortisseurs actifs, qualité partagée avec la direction. Le tout est relié à un calculateur central, qui gère aussi l'ESP, de sorte que celui-ci, quand le système Audi Drive Select est installé, peut intervenir sur l'admission de carburant, les freins, mais aussi les amortisseurs et la direction.
Côté moteurs, on trouve pour l'instant 3 diesels et 2 essence.
Fonctionnant au mazout, il y a un 3.0 TDI de 240 ch (250 km/h en pointe, 0 à 100 km/h en 6,1 sec, conso moyenne de 6,9 l/100 km), un 2.7 TDI de 190 ch (226 km/h maxi, 0 à 100 km/h en 7,7 sec, 6,6 l/100 km en moyenne) et un 2.0 TDI de 143 ch (215 km/h en pointe, 0 à 100 km/h en 9.4 sec et 5,5 l/100 km en moyenne). A noter l'abandon complet des injecteurs pompes au profit du common-aril, et que tous ces blocs satisfont à la norme Euro 5.
En essence, on découvre un 3.2 FSI de 265 ch qui emmène l'A4 à 250 km/h, et la fait accélérer de 0 à 100 km/h en 6.2 sec, soit 0.1 sec de plus que le 3.0 TDI... Même s'il ne consomme que 9,2 l/100 km en moyenne (c'est peu pour un V6 essence), on doute qu'il ne soit acheté par d'autres que les allergiques au diesel. En complément vient le 1.8 TFSI de 160 ch, déjà vu dans l'A3. Il propulse l'A4 à 225 km/h, la fait passer de 0 à 100 km/h en 8,6 sec et brûle 7,1 l/100 km en moyenne.
En matière de transmissions, toutes les boîtes manuelles comptent 6 rapports. En automatique, on peut s'offrir la Multitronic à variation continue (2.0 TDI, 2.7 TDI et 1.8 TFSI) ainsi que la Tiptronic à 6 vitesses sur les V6, bénéficiant également de la transmission Quattro. Bizarrement, l'excellente S Tronic (ou DSG) n'est pas au programme.
L'équipement progresse également, puisque des sièges climatisés sont proposés. En revanche, la dotation de base ne comprend que 6 airbags (contre 7 à une Fiat 500 Pop...), tandis que les fixations Isofix n'existent qu'en option. Néanmoins, clim automatique, chaîne stéréo et frein à main automatique existent sur toutes les versions. Le système MMI devient compatible Bluetooth.
Quatre finitions seront proposées : Attraction, Ambition, Ambiente et S Line. Bonne surprise, le prix de base, en Allemagne tout du moins, se limite à 26 000 , soit 4 000 de moins qu'une Mercedes Classe C.
On reproche, à juste titre, aux constructeur français de faire preuve d'une frilosité excessive dans le design de leurs derniers modèles, comme le montrent les Laguna III et 308. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'Audi leur emboîte le pas, avec cette nouvelle A4, qui s'inscrit dans le sillage esthétique de l'A5, elle-même tout sauf révolutionnaire.
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