La Chine est désormais le premier producteur mondial de CO2. Les images de personnes triant des déchets toxiques à mains nues, de riverains d'usines grièvement malades, de sites pollués ou d'autoroutes enveloppés de brouillards créés par la pollution se multiplient. A un an des Jeux Olympiques, cela fait désordre. Pekin a sorti le baton vert: la production de 444 véhicules jugés "trop polluant" a été interdite.
La liste comprend des camions, des bus, des tracteurs agricoles, des utilitaires et des voitures particulières. Cibler ces dernières est d'autant plus symbolique que jusqu'ici, la politique était plutot: "Notre pays a besoin de voitures et tant pis s'ils ne respectent aucune norme (sécurité, pollution et propriété intellectuelle.)"
A priori, les VP sont les derniers de la liste. L'effort est louable, mais cela représenteraient une goutte d'eau parmi les milliers de véhicules fabriqués. La plupart des grands constructeurs ont fait le ménage dans leurs gammes et à de rares exceptions (Santana, Nanjing...), il n'y a quasiment plus aucun véhicule antédiluvien au catalogue. La mesure concernerait donc avant tout les micro-constructeurs, moins sérieux.
Questions: quels sont les véhicules bannis? Est-ce un geste pour se débarasser discrètement des petits constructeurs, afin de faire émerger les plus grands? Enfin, est-ce que la liste est été rédigée à la tête du client?
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La Chine est désormais le premier producteur mondial de CO2. Les images de personnes triant des déchets toxiques à mains nues, de riverains d'usines grièvement malades, de sites pollués ou d'autoroutes enveloppés de brouillards créés par la pollution se multiplient. A un an des Jeux Olympiques, cela fait désordre. Pekin a sorti le baton vert: la production de 444 véhicules jugés "trop polluant" a été interdite.
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