par La rédaction

Essai Maserati Quattroporte Automatica (2)

Après la prise en main, il est temps de passer aux choses sérieuses. Direction lAllemagne et son autoroute sans limitations Prüm-Wittlich avec un petit détour sur les nationales ardennaises et luxembourgeoises. Et même si la musique proposée par Maserati est très sympa, on a préféré des mélodies plus contemporaines pour se mettre dans le rythme.

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Après la prise en main, il est temps de passer aux choses sérieuses. Direction lAllemagne et son autoroute sans limitations Prüm-Wittlich avec un petit détour sur les nationales ardennaises et luxembourgeoises. Et même si la musique proposée par Maserati est très sympa, on a préféré des mélodies plus contemporaines pour se mettre dans le rythme.

Le parcours dapproche sur autoroute belge nous a permis de constater quà une vitesse raisonnable, la Maserati Quattroporte est réellement confortable malgré sa monte pneumatique a priori défavorable. Il faut dire que la sellerie prend particulièrement soin de chaque vertèbre et du séant. Question musique, on se laisse tantôt bercer par Diane Tell, tantôt trémousser par Avril Lavigne, voire carrément secouer avec Fedde le Grand. En tout cas, la sonorité du système Bose intégré est dune grande pureté. Mais on nest pas ici pour parler clés de sol. Sortons de lautoroute à Werbomont (Belgique) en direction du Luxembourg via Vielsalm.

Lors de la petite virée urbaine de la veille, on avait déjà apprécié la maniabilité de lItalienne. Malgré sa longueur dépassant les 5 m et son long capot, on na guère limpression de conduire une voiture gigantesque. Et cest surtout par son bruit que cette propulsion attire le regard des badauds. Dans les virages des nationales avalés à bon rythme, on a apprécié sa bonne tenue. Grâce sûrement à la position reculée du moteur avant. En effet, il est positionné en arrière de lessieu. Et avec la boîte ZF, la répartition du poids de la Quattroporte est de 49 % à lavant et 51 % à larrière contre 47/53 avec la QP DuoSelect. La Maserati garde le cap et jamais lélectronique na dû rattraper un excès doptimisme. Preuve, une fois de plus, que cette version se veut plus docile et policée. Mais au moindre dépassement, son caractère sanguin ressort. Par le coup de pied aux fesses, tout autant que par la sonorité. Dailleurs si on devait faire une onomatopée de la musicalité de la QP en pleine accélération, et sans avoir le talent de Jean Graton, cela devrait donner à peu près ceci : rrroorRRRROoooaaaawwWAAAAAA.

Quittons un instant les belles routes sinueuses pour entrer dans le bois de Rahier sur une route moins lisse. Ici aussi la Quattroporte sen sort noblement. Avec fermeté, mais sans que cela ne soit inconfortable. Cest logique compte tenu de son architecture. Elle utilise un châssis monocoque en acier avec capot avant et coffre arrière en aluminium. Pour le maintien, ses suspensions actives Skyhook à double triangles superposés avec porte-moyeux et bras en aluminium forgé bénéficient dune géométrie antiplongée et antiaffaissement. Le Skyhook, créé en collaboration avec Mannesmann-Sachs, fait appel à des capteurs enregistrant le mouvement du corps et des roues pour adapter en permanence les amortisseurs. Il fonctionne sous deux modes : normal ou sport. Le dernier doit être activé par le conducteur. Franchement, on na pas senti de grandes différences. Tout au plus perçoit-on plus intensément les irrégularités du sol. Il faut noter que la finition Sport GT essayée ici dispose doffice dun calibrage sportif du logiciel Skyhook notamment pour exploiter au mieux les roues de 20 pouces.

Cette petite route nous a aussi servi de terrain dessai de freinage durgence. La Quattroporte fait appel à quatre disques autoventilés de 330 mm de diamètre, perforés en Sport GT. Lépaisseur est de 32 mm à lavant et 28 mm à larrière. Ce système signé Brembo, avec étriers fixes à quatre pistons de diamètre différencié à lavant et étriers à quatre pistons à larrière, permet de passer de 100 km/h à larrêt en 35,3 m seulement. Effectivement, cela freine correctement. La subtilité étant de le faire efficacement sans que les passagers ne doivent encaisser trop durement cet exercice. Et donc de constater également que les ceintures font bien leur travail. Ce freinage est peut-être surpuissant si quelquun vous suit de trop près. Mais, comme on le verra sur autoroute, ce nest pas difficile de prendre le large avec un tel engin. Dautant quavec une boîte auto, il suffit décraser le champignon. Enfin pas trop quand même, parce quon a 400 ch sous le capot là.

Avant de passer en Allemagne, on sarrête pour passer un petit coup de fil. Et là, un couac. Le cordon torsadé du téléphone intégré dans laccoudoir avant ne se remet pas lorsque lon dépose le cornet. Il faut chipoter pour réussir à refermer le réceptacle. Fâcheux si le chauffeur qui a passé le combiné doit ensuite utiliser longuement sa main droite pour, vaille que vaille, ranger le téléphone. La seule échappatoire étant de sen passer et dutiliser le mains libres activable par les commandes au volant.

À suivre

1re partie

Photos : Frédéric Lambert & Olivier Duquesne

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Après la prise en main, il est temps de passer aux choses sérieuses. Direction lAllemagne et son autoroute sans limitations Prüm-Wittlich avec un petit détour sur les nationales ardennaises et luxembourgeoises. Et même si la musique proposée par Maserati est très sympa, on a préféré des mélodies plus contemporaines pour se mettre dans le rythme.

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