La fondation X Prize, créée par un entrepreneur passionné d'espace, Peter Diamandis (par ailleurs promoteur de la Rocket Racing League), s'est fait connaître en offrant un prix de 10 millions de dollars à la première organisation non gouvernementale capable de lancer un engin habité réutilisable dans l'espace deux fois en deux semaines. L'idée étant de mettre en compétition sur le même pied des petites structures aussi bien que de grosses organisations industrielles, sous-entendant que les petits, moins encombrées de pesanteurs administratives et comptables, pouvaient tirer leur épingle du jeu. "Light is Right" adapté au progrès technologique, en quelque sorte.
Le prix a été remporté en 2004 par une start-up financée par Paul Allen, un des fondateurs de Microsoft, qui consacre son temps a réinvestir sa considérable fortune dans diverses aventures technologiques. Les grands du secteur comme Boeing ou Lockheed n'avaient pas participé, considérant les débouchés trop aléatoires. Forte de la démonstration de son approche, la fondation X-Prize a décidé quitter provisoirement les étoiles pour un challenge beaucoup plus proche de nos préoccupations, l'Automotive X Prize. Jusqu'alors, les rumeurs les plus folles circulaient sur les objectifs à atteindre, mais le règlement provisoire vient d'etre rendu public et ce n'est pas vraiment de la science fiction: il s'agit de développer un véhicule, industriellement viable, capable de couvrir plus de 100 Miles Per Gallon (ou son équivalent énergétique, la combustion interne n'étant pas obligatoire), chiffre symbolique en unités US correspondant à une consommation maximum de 2,8 litres aux 100 km. Le niveau d'émission est également réglementé, ainsi que les spécifications générales du véhicule et ses performances minimales (en gros, l'équivalent d'une berline quatre places standard). Le réglement est consultable en ligne. Les candidats devront présenter leurs projets fin 2008, en deux catégories possibles, et l'évaluation sera couronnée par deux épreuves routières, jugées sur la moyenne et la consommation, qui décideront du vainqueur en 2009. L'entreprise ou l'organisation gagnante touchera plusieurs millions de dollars (somme non précisée à l'heure actuelle). Une initiative très louable, sans aucun doute, mais qui n'impressionnera pas ceux qui suivent d'un peu près l'industrie automobile. D'une part, nombre de constructeurs européens sont d'ores et déjà tout à fait capables de répondre aux critères sur le plan technique, Volkswagen, pour ne citer qu'eux, l'a montré avec ses Lupo et Polo super économiques, et d'autre part il y aura en 2009 sur le marché américain des voitures répondant aux critères, ou s'en approchant de très près, telles les prochaines générations d'hybrides de Toyota et Honda. Le principal attrait de cette annonce est de montrer qu'existe un intérêt grandissant de la part des acteurs de la hi tech (c'est de là que vient l'argent qui finance la fondation X Prize) pour l'automobile, car ils sentent qu'on approche d'un moment clé sur le plan de la technologie où les cartes vont être redistribuées et où les nouveaux entrants auront leur chance, ce qui n'est pas arrivé depuis des décennies. C'est d'autant plus évident aux Etats-Unis, qui conjuguent une industrie automobile particulièrement sclérosée et un bouillonnement de petites entreprises ambitieuses. Tesla Motors, conduite et financée en grande partie par des gens venus de la Silicon Valley, est une des premières manifestations de ce phénomène, et il va maintenant être intéressant de voir qui va s'aligner sur la ligne de départ de ce challenge qui sera très médiatisé.
Zapping Le Blogauto Essai de la Cupra Born en Laponie
La fondation X Prize, créée par un entrepreneur passionné d'espace, Peter Diamandis (par ailleurs promoteur de la Rocket Racing League), s'est fait connaître en offrant un prix de 10 millions de dollars à la première organisation non gouvernementale capable de lancer un engin habité réutilisable dans l'espace deux fois en deux semaines. L'idée étant de mettre en compétition sur le même pied des petites structures aussi bien que de grosses organisations industrielles, sous-entendant que les petits, moins encombrées de pesanteurs administratives et comptables, pouvaient tirer leur épingle du jeu. "Light is Right" adapté au progrès technologique, en quelque sorte.
Le prix a été remporté en 2004 par une start-up financée par Paul Allen, un des fondateurs de Microsoft, qui consacre son temps a réinvestir sa considérable fortune dans diverses aventures technologiques. Les grands du secteur comme Boeing ou Lockheed n'avaient pas participé, considérant les débouchés trop aléatoires. Forte de la démonstration de son approche, la fondation X-Prize a décidé quitter provisoirement les étoiles pour un challenge beaucoup plus proche de nos préoccupations, l'Automotive X Prize. Jusqu'alors, les rumeurs les plus folles circulaient sur les objectifs à atteindre, mais le règlement provisoire vient d'etre rendu public et ce n'est pas vraiment de la science fiction: il s'agit de développer un véhicule, industriellement viable, capable de couvrir plus de 100 Miles Per Gallon (ou son équivalent énergétique, la combustion interne n'étant pas obligatoire), chiffre symbolique en unités US correspondant à une consommation maximum de 2,8 litres aux 100 km. Le niveau d'émission est également réglementé, ainsi que les spécifications générales du véhicule et ses performances minimales (en gros, l'équivalent d'une berline quatre places standard). Le réglement est consultable en ligne. Les candidats devront présenter leurs projets fin 2008, en deux catégories possibles, et l'évaluation sera couronnée par deux épreuves routières, jugées sur la moyenne et la consommation, qui décideront du vainqueur en 2009. L'entreprise ou l'organisation gagnante touchera plusieurs millions de dollars (somme non précisée à l'heure actuelle). Une initiative très louable, sans aucun doute, mais qui n'impressionnera pas ceux qui suivent d'un peu près l'industrie automobile. D'une part, nombre de constructeurs européens sont d'ores et déjà tout à fait capables de répondre aux critères sur le plan technique, Volkswagen, pour ne citer qu'eux, l'a montré avec ses Lupo et Polo super économiques, et d'autre part il y aura en 2009 sur le marché américain des voitures répondant aux critères, ou s'en approchant de très près, telles les prochaines générations d'hybrides de Toyota et Honda. Le principal attrait de cette annonce est de montrer qu'existe un intérêt grandissant de la part des acteurs de la hi tech (c'est de là que vient l'argent qui finance la fondation X Prize) pour l'automobile, car ils sentent qu'on approche d'un moment clé sur le plan de la technologie où les cartes vont être redistribuées et où les nouveaux entrants auront leur chance, ce qui n'est pas arrivé depuis des décennies. C'est d'autant plus évident aux Etats-Unis, qui conjuguent une industrie automobile particulièrement sclérosée et un bouillonnement de petites entreprises ambitieuses. Tesla Motors, conduite et financée en grande partie par des gens venus de la Silicon Valley, est une des premières manifestations de ce phénomène, et il va maintenant être intéressant de voir qui va s'aligner sur la ligne de départ de ce challenge qui sera très médiatisé.
La fondation X Prize, créée par un entrepreneur passionné d'espace, Peter Diamandis (par ailleurs promoteur de la Rocket Racing League), s'est fait connaître en offrant un prix de 10 millions de dollars à la première organisation non gouvernementale capable de lancer un engin habité réutilisable dans l'espace deux fois en deux semaines. L'idée étant de mettre en compétition sur le même pied des petites structures aussi bien que de grosses organisations industrielles, sous-entendant que les petits, moins encombrées de pesanteurs administratives et comptables, pouvaient tirer leur épingle du jeu. "Light is Right" adapté au progrès technologique, en quelque sorte.
Le prix a été remporté en 2004 par une start-up financée par Paul Allen, un des fondateurs de Microsoft, qui consacre son temps a réinvestir sa considérable fortune dans diverses aventures technologiques. Les grands du secteur comme Boeing ou Lockheed n'avaient pas participé, considérant les débouchés trop aléatoires. Forte de la démonstration de son approche, la fondation X-Prize a décidé quitter provisoirement les étoiles pour un challenge beaucoup plus proche de nos préoccupations, l'Automotive X Prize. Jusqu'alors, les rumeurs les plus folles circulaient sur les objectifs à atteindre, mais le règlement provisoire vient d'etre rendu public et ce n'est pas vraiment de la science fiction: il s'agit de développer un véhicule, industriellement viable, capable de couvrir plus de 100 Miles Per Gallon (ou son équivalent énergétique, la combustion interne n'étant pas obligatoire), chiffre symbolique en unités US correspondant à une consommation maximum de 2,8 litres aux 100 km. Le niveau d'émission est également réglementé, ainsi que les spécifications générales du véhicule et ses performances minimales (en gros, l'équivalent d'une berline quatre places standard). Le réglement est consultable en ligne. Les candidats devront présenter leurs projets fin 2008, en deux catégories possibles, et l'évaluation sera couronnée par deux épreuves routières, jugées sur la moyenne et la consommation, qui décideront du vainqueur en 2009. L'entreprise ou l'organisation gagnante touchera plusieurs millions de dollars (somme non précisée à l'heure actuelle). Une initiative très louable, sans aucun doute, mais qui n'impressionnera pas ceux qui suivent d'un peu près l'industrie automobile. D'une part, nombre de constructeurs européens sont d'ores et déjà tout à fait capables de répondre aux critères sur le plan technique, Volkswagen, pour ne citer qu'eux, l'a montré avec ses Lupo et Polo super économiques, et d'autre part il y aura en 2009 sur le marché américain des voitures répondant aux critères, ou s'en approchant de très près, telles les prochaines générations d'hybrides de Toyota et Honda. Le principal attrait de cette annonce est de montrer qu'existe un intérêt grandissant de la part des acteurs de la hi tech (c'est de là que vient l'argent qui finance la fondation X Prize) pour l'automobile, car ils sentent qu'on approche d'un moment clé sur le plan de la technologie où les cartes vont être redistribuées et où les nouveaux entrants auront leur chance, ce qui n'est pas arrivé depuis des décennies. C'est d'autant plus évident aux Etats-Unis, qui conjuguent une industrie automobile particulièrement sclérosée et un bouillonnement de petites entreprises ambitieuses. Tesla Motors, conduite et financée en grande partie par des gens venus de la Silicon Valley, est une des premières manifestations de ce phénomène, et il va maintenant être intéressant de voir qui va s'aligner sur la ligne de départ de ce challenge qui sera très médiatisé.