Essai Jeep Wrangler 3.8 V6 Rubicon: baroudeur de charme
C'est avec une âme de G.I des temps modernes que votre serviteur est allé arpenter la caillasse Corse histoire de voir si la dernière version de la célèbre Jeep tenait plus du 4x4 urbain que du tank de Panzer Division. Au premier abord, la filiation est bien là avec un look qui ne renie en rien ses origines ricaines, d'un temps où la Marlboro se fumait d'un air détaché sous une moustache fine et sur fond de l'incontournable Glenn Miller.
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La Jeep Wrangler Rubicon est belle, elle est même très belle et le maquis corse et ses routes de montagne semblent l'endroit rêvé pour faire connaissance. La première impression est celle d'une Jeep plus musclée que ses prédécesseurs. En fait elle est plus large (1873mm), plus longue (4223mm), plus haute (1800mm) et un petit peu plus puissante qu'auparavant avec 12cv de plus sur notre version V6 3.8l 2 portes. Habitacle L'intérieur est assez spartiate et donne une impression de robustesse avec néanmoins une bonne dose de plastique mais n'oublions pas que nous sommes à bord d'un véritable 4x4 qui ne recule devant rien, pas même un bon coup de jet sous pression pour se refaire une beauté intérieure. Dotés d’un espace sièges avant plus large, tous les modèles de Jeep Wrangler libèrent 13,1 cm de plus au niveau des épaules et 11,8 cm supplémentaires au niveau des hanches par rapport au modèle précédent. Les modèles Sahara et Rubicon proposent des sièges en tissu YES Essentials antisalissure et antimicrobien, qui protège les sièges contre les tâches, les odeurs et la décoloration. Les sièges arrière de la Jeep Wrangler ajoutent 9,9 cm d’espace aux épaules, 4 cm d’espace aux hanches et 3 cm d’espace aux jambes par rapport à son prédécesseur. Un mécanisme permet de les plier et de les rabattre, augmentant ainsi l’espace de rangement. Par ailleurs, cinq centimètres d’espace supplémentaire derrière le siège arrière doublent presque sa capacité de chargement. Le tableau de bord inclut quatre grilles à registre circulaire pour la circulation d'air, quatre enceintes et une boîte à gants verrouillable, 31 pour cent plus grande. Une chaîne stéréo s’ajoute à la nouvelle console centrale, les réglages audio, le chauffage, la ventilation et l’air conditionné sont ainsi à portée de main, tout comme les commandes des vitres électriques et le dispositif électronique de stabilité. Une stéréo 380 watts est disponible avec système de navigation en accessoire, elle est située en haut de la commande centralisée pour une meilleure visibilité. Toutes les radios disposent d'une prise auxiliaire compatible avec un baladeur MP3. Motorisation Au premier abord, l'engin est silencieux en grande partie grâce à une isolation phonique qui réduit de 20% le bruit dans l'habitacle. Le nouveau moteur V6 essence 3,8 litres à soupapes en tête, disponible sur tous les modèles de la Jeep Wrangler, développe une puissance estimée à 146 kW (199 CH DIN) et un couple de 315 Nm. Le moteur de la Wrangler est couplé, suivant les finitions, à une transmission manuelle six rapports ou, à une transmission automatique (ce qui est le cas de notre véhicule d'essai). Le moteur V6 essence 3,8 litres est plus puissant que le moteur V-6, essence 4,0 litres précédent et maintient sa puissance au-delà de 3400 t/min, augmentant ainsi son autonomie. Ce moteur consomme par ailleurs moins de carburant que son prédécesseur avec 16,4l en cycle d’essai urbain, 8,8l en cycle d’essai extra urbain et 11,6l en cycle d’essai mixte. Comportement Le châssis s'avère particulièrement ferme sur route ce qui a pour effet de procurer à notre Jeep un comportement plutôt sain et agile. Les quelques heures passées sur routes défoncées au sein du maquis ont failli avoir raison de mes reins, de mes coudes et genoux qui avaient la fâcheuse tendance de percuter tout élément contondant se trouvant à proximité... Il faut dire que le parcours était corsé (sans jeu de mot) et qu'il ne s'agissait nullement de poser devant un bar à la mode sur les champs Elysées. Le nouveau châssis est 100 % plus rigide en flexion et 50 % plus rigide en torsion ce qui offre une plate-forme stable qui permet d’optimiser et d’améliorer la suspension et la transmission. Le châssis de la Wrangler est entièrement à caisson afin d’accroître la rigidité, la durabilité et la résistance des points de fixations de la carrosserie et de la suspension. La version Unlimited (4 portes) bénéficie d’un empattement élargi de 523 mm grâce aux longerons centraux en profilé tubulaire intégrés à son châssis. Franchissement La seconde partie de notre test se fera sur une piste de franchissement prévue à cet effet et accompagné des conseils avisés d'un instructeur, ce qui n'était pas un luxe vu la taille des obstacles. C'est là que la Jeep Wrangler Rubicon prend toute sa mesure comme l'atteste la seconde partie de notre vidéo... La garde au sol associée aux porte à faux avant et arrière réduits permet à la nouvelle Jeep Wrangler d’affronter les sentiers hors piste les plus impressionnants. Avec un angle d’attaque avant de 36,4 degrés, un angle de franchissement de 23,1 degrés et un angle de fuite de 29,8 degré, ce véritable 4x4 de série ne demande qu'à convaincre les amateurs de montagnes russes. Ce nouveau modèle dispose d’une barre anti-roulis avant à débrayage électronique – le système ASBS (Active Sway Bar System) – qui offre un débattement supplémentaire pour aborder les sentiers les moins engageants. Commandé par le conducteur, la déconnexion de la barre anti-roulis est possible en mode 4WD High ou 4WD Low pour des vitesses inférieures à 29 km/h. Mesure de sécurité supplémentaire, la barre antiroulis se réengage dès que la vitesse dépasse les 29 km/h. La Version Rubicon 3.8 V6 est disponible à partir de €30700 sans options.http://www.dailymotion.com/swf/video/7MTyUO171dSuQcCV3
C'est avec une âme de G.I des temps modernes que votre serviteur est allé arpenter la caillasse Corse histoire de voir si la dernière version de la célèbre Jeep tenait plus du 4x4 urbain que du tank de Panzer Division. Au premier abord, la filiation est bien là avec un look qui ne renie en rien ses origines ricaines, d'un temps où la Marlboro se fumait d'un air détaché sous une moustache fine et sur fond de l'incontournable Glenn Miller.