par Joest Jonathan Ouaknine

Brève rencontre: Dome F105

Jusqu'à la fin des années 90, tous les mois, un nouveau projet de F1 apparaissait. Ingénieurs d'une même écurie victimes d'un licenciement collectif, hommes d'affaires plus ou moins louches, teams de F3000, constructeurs, industriels, etc. La plupart présentaient une dessin, parfois une maquette et dans 99% des cas, cela fait long feu. L'un des projets les plus abouti fut celui de Dome.

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Dans l'Auto-Hebdo 1017 du 17 janvier 1996, 6 pages sont consacrées à la Dome F1. Tadashi Sasaki (ex-Minardi), qui en serait le team-manager, explique qu'il en a marre que les Japonais soient considerés dans les paddock comme des chéquiers ambulants. Dome veut être une écurie capable de rivaliser avec les européens. Elle ne serait pas la première écurie Japonaise (il y eu Honda dans les années 60, puis les éphémères Maki et Kojima.)

Dome (ou "domu", vu que c'est le "u" qui est muet en japonais) signifie "rêve d'enfant". La société fut fondée par Minoru Hayashi. En 1965, il acheta une Honda S800 et la prépara pour un pilote Japonais. En 1978, à Genève, il présente une supercar, la Zero, afin d'attirer l'intention d'un constructeur. Et c'est un fabricant de modèles réduits qui réagit, lui proposant d'en faire des maquettes!

Hayashi investit l'argent gagné pour construire une F3, qui s'impose à Macao en 1980. L'année précédente, Dome débuta aux 24 heures du Mans. Par la suite, Dome fut en charge de l'engagement de Toyota dans la Sarthe.

Dés 1987, Dome songe à la F1. L'équipe construit une F3000, qui coura essentielement au Japon. En 1994, Marco Apicella s'impose dans l'archipel. Dome n'a pas vocation à être constructeur de châssis et le projet F1 revient sur le tapis.

Dome souhaite débarquer dans le championnat en 1997, avec un châssis entièrement conçu et fabriqué par Dome. Même si une base en Grande-Bretagne sera obligatoire (les essais hivernaux se déroulant alors uniquement en Europe.)

La F105, à moteur Mugen-Honda, tourne à l'été 1996. Marco Apicella et Naoki Hattori (tous deux très brièvements vus en F1, chez Jordan en 1993), ainsi que Shinji Nakano (alors soutenu par Honda, qui l'aménera chez Prost Grand Prix) tourneront.

La suite reste mystérieuse. Officielement, Dome manquait de financement. Officieusement, Honda n'était pas très "chaud" pour que son nom soit associé à Dome, alors très lié à Toyota.

D'ordinaire, après un projet mort-né comme celui-là, Dome aurait du péricliter. La F105 lui demanda beaucoup de temps et d'argent, sans oublié le découragement des Hommes de l'équipe, déçu ne pas aller en F1. Mais Dome su rebondir. Outre des F3, des Formulle Nippon et des GT pour les championnats Japonais, Dome conçu un sport-prototype. La S101 débuta en Europe en 2001 et gràce à Jan Lammers et son "Racing for Holland", Dome revint au Mans.

Lorsqu'Aguri Suzuki annonça qu'il allait monter une équipe de F1 pour 2006, de nombreuses rumeurs circulèrent, dont un montage Dome+Honda+Arta/Super Aguri (déjà partenaires en JGTC), mais ce n'était qu'un bruit de couloirs...

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Jusqu'à la fin des années 90, tous les mois, un nouveau projet de F1 apparaissait. Ingénieurs d'une même écurie victimes d'un licenciement collectif, hommes d'affaires plus ou moins louches, teams de F3000, constructeurs, industriels, etc. La plupart présentaient une dessin, parfois une maquette et dans 99% des cas, cela fait long feu. L'un des projets les plus abouti fut celui de Dome.

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