Seniran, une usine pour assembler des voitures au Sénégal
Dimanche dernier, les Sénégalais devaient se rendre aux urnes. Abdoulaye Wade était candidat à sa propre succession. Pour se faire réélire, sa technique a consisté à multiplier les coupures de rubans. Et dans le lot, il y avait, en novembre 2006, la pause de la première pierre de l'usine Seniran, à Thiès, qui doit générer 500 emplois directs.
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Seniran est une entreprise détenue à 60% par Iran Khodro, à 20% par l'état du Sénégal et la dernière part appartenant à des investisseurs privés Sénégalais.
Contrairement à Somaca, il ne s'agit pas d'une usine destinée à exporter. Certes, le communiqué du premier ministre, présent lors de l'inauguration, parlait de la "consécration de Thiès comme pole automobile de l'Afrique de l'ouest" et annonçait 5 000 Samand à partir de 2008, puis 10 000 unités annuelles ensuite. Mais il s'agit de véhicules destinés au seul marché national.
De plus, si les Berlingot, Kangoo, Logan et Partner de Somaca sont fabriqués à 50% sur place, les Samand de Seniran seront de bons vieux CKD, faute de compétences sur place.
La Samand d'Iran Khodro cache en fait une plateforme de Peugeot 405. Elle en reprend également le XU7JP 1,8l de 100ch. L'Iran l'exporte en CKD vers ses pays amis: elle est ainsi assemblée en Azerbaïdjan, au Belarus et prochainement en Chine, en Syrie, au Venezuela.
Dimanche dernier, les Sénégalais devaient se rendre aux urnes. Abdoulaye Wade était candidat à sa propre succession. Pour se faire réélire, sa technique a consisté à multiplier les coupures de rubans. Et dans le lot, il y avait, en novembre 2006, la pause de la première pierre de l'usine Seniran, à Thiès, qui doit générer 500 emplois directs.