par Pierre-Laurent Ribault

Le Maestro

La F1 il y a cinquante ans, c'était en chemisette, sans harnais, et en glisse permanente. L'artiste, autrement dit, travaillait sans filet. Et l'artiste, c'est ici Juan Manuel Fangio, le plus grand de son temps, peut-être le plus grand tout court. Il nous emmène avec lui dans sa Maserati 250F pour une ronde en caméra embarquée autour de la piste tracée sur l'aérodrome de Modène, balançant sa monoplace de dérive en dérive, par d'économes mouvements de son grand volant, sans plus d'efforts apparents qu'un bon père de famille se rendant au bureau dans sa Topolino sur la route d'à côté. Le commentaire en ouverture de la séquence se contente sobrement d'une phrase: "Voici Fangio. On l'appelle le Maestro". Rien à ajouter.

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La F1 il y a cinquante ans, c'était en chemisette, sans harnais, et en glisse permanente. L'artiste, autrement dit, travaillait sans filet. Et l'artiste, c'est ici Juan Manuel Fangio, le plus grand de son temps, peut-être le plus grand tout court. Il nous emmène avec lui dans sa Maserati 250F pour une ronde en caméra embarquée autour de la piste tracée sur l'aérodrome de Modène, balançant sa monoplace de dérive en dérive, par d'économes mouvements de son grand volant, sans plus d'efforts apparents qu'un bon père de famille se rendant au bureau dans sa Topolino sur la route d'à côté. Le commentaire en ouverture de la séquence se contente sobrement d'une phrase: "Voici Fangio. On l'appelle le Maestro". Rien à ajouter.

Via Winding Road

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Juan Manuel Fangio honoré

http://www.youtube.com/watch?v=OEJtBb-Pfxs nolink

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Pour résumer

La F1 il y a cinquante ans, c'était en chemisette, sans harnais, et en glisse permanente. L'artiste, autrement dit, travaillait sans filet. Et l'artiste, c'est ici Juan Manuel Fangio, le plus grand de son temps, peut-être le plus grand tout court. Il nous emmène avec lui dans sa Maserati 250F pour une ronde en caméra embarquée autour de la piste tracée sur l'aérodrome de Modène, balançant sa monoplace de dérive en dérive, par d'économes mouvements de son grand volant, sans plus d'efforts apparents qu'un bon père de famille se rendant au bureau dans sa Topolino sur la route d'à côté. Le commentaire en ouverture de la séquence se contente sobrement d'une phrase: "Voici Fangio. On l'appelle le Maestro". Rien à ajouter.

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