par Michel Holtz

Essai Hyundai Azera : au vrai chic coréen

Quand Hyundai se lance dans la grande berline statutaire, forcément, on sintéresse. Cest que la marque coréenne nous avait plutôt habitué à des autos au prix canon, à la robustesse reconnue et à léquipement pléthorique. Mais la 6me place mondiale acquise lan passé démange le groupe asiatique et lui donne envie de changer de division.

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Evolution logique puisque les marges sont beaucoup plus sympas dans le haut de gamme quau fond du classement des autos discount. Une politique dont on avait eu lintuition avec larrivée du Santa Fe 2, plus chic et plus cher que son prédécesseur. Limpression se confirme aujourdhui avec cette Azera. Une auto que limportateur français a eu le bon goût de rebaptiser. Car le vrai nom mondialiste de cette voiture nest autre que Grandeur. Autant lancer illico une série limitée « Jme la pète » pour accompagner cette appellation un rien ostentatoire. Surtout que par ailleurs, cette grande berline nest pas frimeuse. Son dessin sobre pioche dans ce qui se fait de moins pire et de plus discret dans la production allemande, LE pays des grandes berlines. Et la taille de celle ci na rien à leur envier puisque, avec 4.90 m de long, elle dépasse les Mercedes Classe E et BMW Série 5 de plusieurs centimètres. Du coup, à lintérieur, les occupants des places avant comme ceux de larrière nont rien à craindre pour loger leurs jambes aussi longues soient elles. Même combat pour leurs valises qui trouverons largement à se caser dans un coffre de 523 dm3. La liste des équipements est longue comme le bras, les sièges en cuir sont de série, comme la boite automatique. Les airbags, accompagnés dune cohorte daides électroniques sont suffisamment nombreux pour rassurer les pires adeptes du tout sécuritaire.

 

 

 

 

 

 

 

Le tout est proposé au tarif unique et sans options de 39 150 euros, ce qui reste bien en deçà des cousines germaines. Reste quune fois au volant, on constate la différence. Lunique moteur, un diesel 2.2L CRDI de 155 CV, est un peu à la peine, malgré ses 343 Nm, pour emballer les 1.7 tonnes de lauto. Rien de répréhensible, mais la totalité de la concurrence fait mieux, même à puissance égale. Elle fait mieux également en terme de qualité des matériaux utilisés pour le revêtement de lhabitacle. Des petits avantages qui se paient quelques milliers deuros supplémentaires à Stuttgart ou Munich. Reste que cette coréenne savère plus chère quune Renault Vel Satis 2.2l DCI 150, ou quune Peugeot 607 2.2L HDI 138 CV, dont le niveau de confort et dinsonorisation est supérieur, comme lest la tenue de route. On peux éventuellement passer outre ces éléments, mais ce type de berline dit « statutaire », se choisit également sur un tout autre critère : au travers de sa voiture, son acheteur veut prouver à ses collègues, son beau-frère et ses voisins quil a réussit dans la vie. Et avec une Azera, cest pas (encore) gagné. Une évidence dont limportateur de la marque semble pleinement conscient puisque ses objectifs de ventes sont fixés à seulement 300 exemplaires pour cette année.

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Quand Hyundai se lance dans la grande berline statutaire, forcément, on sintéresse. Cest que la marque coréenne nous avait plutôt habitué à des autos au prix canon, à la robustesse reconnue et à léquipement pléthorique. Mais la 6me place mondiale acquise lan passé démange le groupe asiatique et lui donne envie de changer de division.

Michel Holtz
Rédacteur
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